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Récompensé du Prix de la mise en scène au Festival de Locarno cette année, Les Enfants d’Isadora cueille les souvenirs d’Isadora Duncan pour raconter la danse.
Après avoir suivi les errements d’un apprenti poète sous le soleil dans Un jeune poète ou filmé une promenade amoureuse à la lisière du fantastique dans Le Parc, Damien Manivel revient avec son quatrième long-métrage à sa première passion : la danse.
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C’est par le solo Mother que le jeune réalisateur est entré dans l’univers de Duncan et a découvert son histoire, qu’elle a racontée dans Ma vie. Après le décès accidentel de ses deux enfants en 1931, la danseuse américaine, qui a révolutionné la danse moderne, crée cette chorégraphie pour exprimer les sentiments de perte et de vide qui l’ont habitée à la suite de la tragédie.
Manivel a réuni quatre interprètes (Agathe Bonitzer, Marika Rizzi, Manon Carpentier, Elsa Wolliaston), qui s’approprient le solo et le font traverser différents corps et différents âges. Il les filme avec une délicatesse aérienne dans des mouvements de caméra dansés qui font un bel hommage à Duncan et à son art, qu’elle plaçait au cœur de sa vie.
Le film sort en salles le 20 novembre.
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