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Depuis le 11 octobre, le dernier film en date du japonais Sono Sion, The Forest of Love, est disponible sur Netflix. L’occasion immanquable de découvrir l’univers d’un cinéaste prolifique et néanmoins méconnu en France. Guilty of Romance (2011) et la chronique post-Fukushima The Land of Hope (2012) sont en effet les deux seuls films du réalisateur ayant bénéficié d’une sortie française, parmi une filmographie qui compte une vingtaine de longs-métrages.
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Un cinéma transgressif
Excessif et frondeur, Sion analyse dans ses films les dessous d’une société japonaise qui cache sous le vernis homogène des apparences une multitude de pratiques et de rapports au monde qui excèdent les règles de bonne conduite. Le cinéaste dépeint un monde souvent grotesque et teinté d’érotisme où la nature humaine se révèle sous ses aspects les plus sombres. Son cinéma est traversé d’une violence sans euphémisme et place le corps et la complexité de la relation à l’autre au cœur de récits iconoclastes.
Des caractéristiques auxquelles n’échappe pas The Forest of Love, qui se présente comme un condensé des obsessions du réalisateur. Ce thriller a par ailleurs le mérite d’ouvrir un peu le catalogue de Netflix au cinéma contemporain japonais, qui gagnerait à être connu du public au-delà des cercles Art et Essai auxquels il se cantonne.
A noter : les éditions Rouge Profond publieront le 24 octobre un ouvrage très complet sur l’œuvre de Sono Sion
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