Cheek passe en revue (de Web) une actu internationale.
Après Harvard, c’est au tour de la prestigieuse université de Columbia de se retrouver au cœur d’une affaire de viols sur son campus. Au début du mois, une série de graffitis sont en effet apparus sur les murs des toilettes des filles, accusant d’agression sexuelle une liste d’étudiants inscrits à la fac. Relayée par les médias, l’affaire est devenue publique, alors que les responsables de l’établissement avaient, dans un premier temps, essayé de ne pas l’ébruiter. Mais les témoignages de jeunes femmes agressées se multiplient: au total ce sont 55 universités américaines qui sont concernées par ce type de plaintes.
Lassées de voir leur parole peu écoutée, les victimes ont donc décidé de s’exprimer.
Comme l’explique cet article des Inrocks, la procédure judiciaire américaine permet aux élèves qui le souhaitent de ne pas porter l’affaire devant la justice et de se contenter d’une exclusion de l’étudiant agresseur. Une telle procédure semble bien arranger les établissements, soucieux de protéger leur réputation de tels scandales, mais oblige de plus en plus de victimes à croiser dans les couloirs leur violeur, une fois le semestre ou l’année d’exclusion écoulée. Lassées de voir leur parole peu écoutée, les victimes ont donc décidé de s’exprimer, notamment dans la vidéo (ci-dessous) intitulée Mon violeur est toujours sur le campus, dans laquelle plusieurs d’entre elles dénoncent face caméra une “culture du viol” qui s’installe au sein de leurs facs.
L.D.L.