Cam Linh Huynh a immortalisé ses voyages au Lomo, et en a rapporté une série de photos à double exposition, prises entre le Mexique et la Mongolie.
Elle a déjà organisé plusieurs expos et pourtant, Cam Linh Huynh n’est pas photographe. Pour l’instant, en faire son métier “est un rêve” pour la jeune femme de 32 ans, qui travaille dans l’aviation civile et pour qui la photo au “Lomo” (Ndlr: Lomography) est devenue une passion. Tout a commencé avec un cadeau de son frère, qui a fait connaître à cette scientifique artiste et voyageuse l’esthétique de ces appareils photo low cost, relancés ces dernières années grâce au retour de hype de l’argentique.
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“J’ai un rapport à la photo très expérimental, je m’en remets beaucoup au hasard pour mes doubles expositions.”
Avec son Fisheye, Cam Linh Huynh retrouve le plaisir de découvrir ses clichés en allant chercher ses tirages, et explore rapidement la position de l’appareil permettant de photographier plusieurs paysages et de les superposer à l’impression. Petit à petit, elle prend goût à cette technique et achète d’autres modèles de la marque pour poursuivre son travail de double exposition. Lors d’un long voyage en Asie en 2013, elle sera amenée à exposer ses photos à Singapour.
À son retour en France, elle participe deux fois à des expos collectives organisées au Paname Café. “J’ai un rapport à la photo très expérimental, je m’en remets beaucoup au hasard pour mes doubles expositions, raconte-t-elle. Pour chaque photo, je choisis un lieu et une scène à proximité. Généralement, je photographie deux fois, parfois trois, mais jamais plus.” Si Cam Linh Huynh n’a pas d’autre expo prévue pour l’instant, elle espère réussir à monter un évènement à l’automne prochain à l’occasion du mois de la photo. D’ici là, ses Lomo continueront de la suivre partout.
M.L.
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