Sous l’alias Alb, Clément Daquin, issu de la galaxie rémoise qui a vu émerger Yuksek, The Shoes ou Brodinski, vient de sortir Come Out! It’s Beautiful, deuxième album mais premier en solo. Avant de se produire sur la scène de la Maroquinerie à Paris le 20 mai, il rend hommage aux 5 femmes qui ont marqué sa vie artistique.
Charlotte Perriand
Grande dame de l’architecture et du design, collaboratrice de Le Corbusier, très influencée par le Japon, engagée politiquement, Charlotte Perriand était déjà concernée par les effets du surpeuplement dès les années 30. Son travail sur l’habitat axé sur “un nouvel art de vivre” a révolutionné l’architecture du XXème siècle. Pour s’imposer en tant que femme à l’époque (Ndlr: elle a débuté à la fin des années 20) dans un milieu encore dominé par les hommes, elle devait avoir un sacré caractère.
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Wendy Carlos
Tout d’abord prénommée Walter, Wendy -une fois devenue une dame-, est responsable de la popularisation des synthétiseurs Moog (et des synthétiseurs en général) et de leur exposition au grand public, à tel point que son album Switched-on Bach est le disque de musique classique ayant connu le plus grand succès populaire. On lui doit aussi la BO d’Orange Mécanique, de Tron et de Shining. Merci Wendy.
April March
April March a fait partie de Tricatel, l’écurie de Bertrand Burgalat, dont j’adore la production, et chez qui elle a fait deux excellents albums. Elle est américaine mais préfère chanter en français, tout l’inverse de moi. Ça influence forcément sa manière d’écrire, et son accent possède un charme ravageur. J’espère avoir la chance de la rencontrer un jour.
Sofia Coppola
Même si je n’ai pas été subjugué par ses deux derniers longs-métrages, ses deux premiers, Virgin Suicides et Lost In Translation, font sans aucun doute partie de mes films préférés, ne serait-ce que pour leur bande originale. Elle arrive à créer avec le rythme un espace entre l’ennui et le confort, où l’on se sent hyper bien. Et puis dans Lost in Translation, il y a du grand Bill Murray, ce qui ne gâche rien.
Lady Oscar
Mon premier fantasme prépubère. La fin du générique est hyper hot, le plan où elle est nue dans les ronces, ouille ouille ouille… Entre ça, les copines dévêtues de Cobra et les ombres chinoises du générique de Cat’s Eyes… Je ne regrette pas d’avoir été enfant dans les années 80.
Propos recueillis par Faustine Kopiejwski
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