Nommée aux Victoires de la musique dans la catégorie “Album révélation”, Hollysiz écume les routes de France pour présenter son premier essai, My Name Is. Nous l’avons soumise à notre interview “On Tour”.
L’endroit le plus éloigné de chez toi où tu as joué?
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Sûrement dans le sud de la France, à Perpignan, quand je tournais en première partie de Yodelice il y a deux ans et demi. On se concentre sur la France pour commencer, mais on va sûrement jouer ailleurs ensuite. Il est notamment question d’Amérique du Sud.
Et le plus près?
Le plus proche de là où j’ai grandi, ce sera la Cigale, le 15 avril. Sinon, j’ai beaucoup joué à Paris, de la cave du Lautrec à Bercy, en passant par toutes les étapes intermédiaires. Dans ces cas-là, je me déplace en métro ou à pied, comme les spectateurs. Je ne prends le taxi que quand j’ai du matos à porter.
L’album idéal à écouter en tournée?
En ce moment, on a une obsession pour l’album de Casseurs Flowters, on l’écoute tous les jours. On est particulièrement bloqués sur le morceau Bloqué, justement.
Le livre idéal à emporter avec soi?
J’ai beaucoup de mal à lire sur la route, ça me donne envie de vomir. Dans le camion, c’est carrément impossible en fait. Alors je dirais, le Manuel des Castors Juniors: avec ça, tu ne risques rien, tu pares à toute éventualité. (Rires.)
Le film/La série sur-mesure pour regarder dans le camion?
La Cité de de la peur ou Breakstreet 84, pour rester cohérente avec mes obsessions.
Si tu pouvais tout te permettre, tu demanderais quoi dans ta loge?
Je ne suis pas très marrante de ce côté-là, je n’ai pas besoin de grand-chose. Mais si je pouvais emmener Jean-François Piège avec nous, ou un grand chef pour assurer le catering, ce serait quand même pas mal.
“On demande un séchoir et un lisseur à cheveux: mais je précise que ce n’est ni pour moi, ni pour l’autre fille du groupe…”
Qu’est-ce que tu demandes en vrai?
En fait, nous avons deux listes: l’une chiante avec du citron, du miel, du gingembre, du thé, bref, des trucs de chanteuse. Et une autre liste pour les techniciens avec les choses les plus grasses et les plus sucrées du monde, ainsi qu’une bouteille de Jack Daniels qui est arrivée là je ne sais pas comment. Enfin, on demande un séchoir et un lisseur à cheveux: mais je précise que ce n’est ni pour moi, ni pour l’autre fille du groupe…
“Ce qui arrive sur la route reste sur la route”: qu’est-ce qui est resté sur la route?
Le nom de la personne qui utilise le lisseur! (Rires.)
En avion, qu’est-ce que tu gardes toujours en cabine?
Des Fleurs de Bach pour me détendre, car malheureusement je n’aime pas beaucoup l’avion. J’ai aussi un casque Sennheiser pour écouter de la musique. Dans mon iPhone, j’ai une playlist spéciale long-courriers avec beaucoup de choses très calmes, de Radiohead à Chopin.
Ton anecdote de tournée la plus improbable?
Pendant un concert, je me suis accroché les cheveux dans les cordes de mon guitariste. J’ai mis environ quatre minutes à les décoincer, ce qui, sur 20 minutes de set, n’est pas rien! Les gens n’ont pas remarqué tout de suite. Moi, je suis partie dans une crise de fou rire, j’étais pliée en quatre. Au bout d’un certain temps, toute la salle s’est mise à rire aussi, mais avec beaucoup de bienveillance. Je crois qu’ils avaient mal pour moi. (Rires.)
Quelle est la première chose que tu fais quand tu rentres chez toi?
Je ne défais pas mon sac en tout cas, c’est certain: je suis la reine de la valise qui traîne pendant six mois.
Propos recueillis par Faustine Kopiejwski
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