La fondatrice de We Are Social en France, une agence qui conseille les marques dans leur communication digitale, répond aux questions geek de Cheek.
A 37 ans, Sandrine Plasseraud dirige déjà soixante personnes. Cette ancienne du marketing traditionnel a monté la branche française de We Are Social, une agence conseil née à Londres et spécialisée dans la communication sur les réseaux sociaux.
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Geek de la première heure ou geek formée sur le tas?
Les deux. J’ai eu mon premier ordi en 1985: un Thomson MO5, édition Michel Platini. Je me suis alors mise à programmer en Turbo Pascal. En 1996, j’ai découvert Internet et je chattais sur ICQ. Mais bizarrement je ne suis arrivée professionnellement sur le Web qu’en 2005, via les blogs. J’ai adoré et je m’en suis ouvert un, puis j’ai commencé à développer des opérations sur la blogosphère dans mon boulot.
Plutôt Twitter ou Facebook?
Les deux. Facebook pour le perso, et Twitter pour le pro. Pendant longtemps j’ai utilisé Facebook dans ma vie professionnelle mais maintenant, j’ai resserré mon compte à mes amis. Ça me permet de poster mes photos de vacances!
Ton twittos préféré?
J’ai envie de répondre Robin Grant, le fondateur de We Are Social. En 2008, il m’a contactée par DM (ndlr : les messages persos de Twitter) pour me proposer un café et me parler de son projet de boîte. Puis il m’a embauchée à Londres avant de m’envoyer à Paris monter la structure française. Forcément, c’est un moment marquant pour moi sur Twitter.
Celui que tu détestes?
De façon générale, je déteste les tweets qui ont la critique facile. Et il y en a beaucoup.
Le site que tu préfères?
En dehors de Google, où je passe ma vie, j’adore le site IMDb. Je regarde beaucoup de séries et de films donc j’y trouve plein d’informations. J’ai même l’appli, pour vérifier en direct dans quoi a joué tel ou tel acteur que je suis en train de le voir à l’écran.
Ta référence geek (fiction)?
Je sais que je ne suis pas la première à répondre ça, mais c’est Sheldon dans Big Bang Theory. Il est vraiment mythique, surtout quand il répète trois fois “Penny, Penny, Penny”. Au boulot, c’est devenu une private joke. J’aime cette série car elle incarne bien la revanche des nerds.
Ta référence geek (réelle)?
Mon chat, Tweetie. Je l’ai trouvé via Facebook, et il est devenu ma mascotte sur Instagram. C’est mon lolcat réel, d’ailleurs je bats des records de likes quand je poste une photo de lui.
Une obsession photo sur Instagram?
Les chats. Je ne m’en lasse pas, et j’adore le compte Cats of Instagram. Mais pour moi, c’est un plaisir personnel et ça m’énerve que les marques se servent autant des lolcats pour communiquer, plutôt que de créer leur propre contenu.
Une appli culte?
Nike +. Quand je vais courir, l’appli me donne le nombre de kilomètres parcourus, que je peux comparer avec mes amis et poster sur Facebook. Sinon j’aime aussi Withings, une appli de santé connectée, et Shazam, grâce à laquelle j’ai souvent triché au blindtest avant qu’elle ne soit très répandue. A l’époque j’avais payé 5 euros pour la télécharger!
Pour ou contre la tablette?
Je dois avouer que j’ai essayé la tablette puis je l’ai revendue. En fait je suis tombée dans Apple en 2003, et depuis, je ne me sépare pas de mon MacBook 11 pouces, dont je me sers énormément. Sur une tablette, on ne peut pas travailler, et je n’en ai pas trouvé l’utilité.
Ce que le Web a le plus changé dans ta vie?
Il m’a permis de m’épanouir personnellement, même si j’ai trouvé ma voie sur le Web un peu tardivement.
Propos recueillis par Myriam Levain
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