Après deux Ep en 2008 et 2011, ce quintette, fan de skate et de rock psyché, revient dans les bacs début 2014. En attendant de découvrir leur album The Eighth Continent, on les retrouvera sur la scène du Nouveau Casino le 16 janvier. Ils nous parlent des 5 femmes de leur vie.
Nina Simone par Alain (chant)
Parce que sa voix est d’une force et d’une tendresse incroyables. Cette artiste a su, par sa sincérité d’interprétation, sa classe, son autorité et son investissement émotionnel absolu, faire briller ses propres compositions. Mais aussi s’approprier des chansons déjà sublimes telle que Ne me quitte pas de Jacques Brel et Don’t Explain d’une autre grande dame du jazz, Billie Holiday.
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St. Vincent par Virgile (basse-chant)
Annie Erin Clark de son vrai nom, née en Oklahoma, est une guitariste hors pair et musicienne accomplie, ayant tourné entre autres avec Sufjan Stevens. Sa voix suave et ses compositions d’une grande subtilité font d’elle une maîtresse de l’indie américain contemporain. S’il y avait besoin de confirmer l’estime que je lui porte, il a suffi d’une collaboration avec David Byrne des Talking Heads pour achever de me rendre amoureux de son travail.
Astrud Gilberto par Joonas (batterie)
Qu’elle chante ses propres chansons ou celles des autres, elle le faisait toujours avec beaucoup de passion et d’humilité. Elle m’a fait découvrir le monde de la bossa nova. Sa voix douce chantant l’amour a illuminé certaines nuits sombres et froides. Sa voix et sa beauté ont fait d’elle la plus grande chanteuse de bossa nova de son époque.
Marie Curie par Pierre-Hadrien (claviers-chant)
Parce qu’elle fût la première femme à devenir prix Nobel. Que ce soit en aidant à la recherche contre le cancer, en soignant des blessés sur le front, ou en tant que fille, épouse, mère, ou femme militante, Marie Curie est un exemple pour nous tous. Elle meurt pour son “art” en 1936 après avoir été trop exposée à différentes radiations.
Nico par Joachim (guitare)
Pour sa carrière tentaculaire et jonchée de collaborations avec les plus grands noms des milieux de la musique et du cinéma, pour sa liste d’admirateurs interminable, ainsi que sa beauté indéniable, je trouve que Nico est un monument. Sa manière de susurrer les paroles de Femme Fatale et de rendre beau un accent allemand si tranché me toucheront toujours. C’est une figure romantique par excellence, un modèle sulfureux qui inspira de magnifiques chansons.
Propos recueillis par Marie Salomé Peyronnel
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