À l’affiche de son spectacle Joséphine Ose, Joséphine Draï est une vraie “femme-orchestre”. À la fois actrice, humoriste, parolière, chanteuse et chroniqueuse, elle sait aussi répondre à des interviews. La preuve.
À la télévision dans la Clique de Mouloud Achour, à la radio dans la bande de Frédéric Lopez, sur scène pour son spectacle Joséphine Ose et bientôt dans la série France Kbek, Joséphine Draï est sur tous les fronts. À la fois parolière, chanteuse, humoriste, comédienne et chroniqueuse, la jeune femme de 27 ans est une vraie slasheuse. Entre deux activités, elle a pris le temps de répondre avec son débit si rapide à notre interview “Slasheuse”.
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Les deux choses que tu n’arriverais jamais à faire en même temps?
Je joue un peu de batterie et je n’arriverais pas à chanter en même temps. C’est très difficile, il faut tellement décomposer ses mouvements quand on joue de cet instrument que je serais capable de tout foutre en l’air!
Combien de choses pourrais-tu faire en même temps?
Pas mal: mon taux quotidien est assez élevé. Hier soir par exemple, j’étais au téléphone avec une amie, en même temps je me mettais en pyjama, j’installais les bougies de Hanouka dans le chandelier, tout en cherchant un truc sur Internet!
Si tu étais vraiment obligée d’abandonner une activité, laquelle ce serait?
Le problème quand on fait beaucoup de choses, c’est que ça fonctionne comme des vases communicants: quand j’écris trop, je me dis que j’en ai marre d’écrire, ou que ça me manque beaucoup de ne pas chanter. Quand une chose prend trop le dessus, il y a vite un effet de ras-le-bol. Au final, si je devais vraiment regarder à long terme, je pourrais renoncer plus facilement au chant qu’à l’écriture ou à la comédie. Ce qui m’intéresse dans le chant, c’est d’interpréter ce que j’écris.
“Le regard positif de quelqu’un sur soi peut être un moteur.”
Pourrais-tu abandonner une de tes activités par amour?
Je ne crois pas. Les gens qui partagent ma vie savent pourquoi je fais toutes ces choses et qu’ils ne peuvent pas me demander d’arrêter!
À l’inverse, pourrais-tu en pratiquer une de plus pour les mêmes raisons?
Oui, si je trouve que ça me tire vers le haut. Un compliment peut devenir une motivation. Le regard positif de quelqu’un sur soi peut être un moteur.
Qu’est-ce que tu ne fais pas aujourd’hui que tu pourrais faire demain?
Réaliser des films à partir de ce que j’écris. Ce serait une corde de plus à mon arc. Pour l’instant je ne m’en sens pas du tout capable, mais dans dix ans, peut-être!
“Je n’envisage pas de privilégier le chant ou la comédie.”
Dans quelle activité ne te lanceras-tu jamais, même si tu en meurs secrètement d’envie?
Je rêverais de savoir dessiner ou peindre, mais c’est impossible, je suis trop nulle! Quand je dessine un bonhomme, on dirait un mouton. (Rires.)
Quand tu étais petite, t’imaginais-tu slasheuse?
Non. Quand j’étais petite, je voulais être pompier, puis princesse, puis vétérinaire, puis journaliste. Je passais d’un métier à l’autre, je ne me suis jamais dit que je voulais tout faire en même temps! Mon parcours est fait de hasards, de rencontres, d’opportunités pour lesquelles j’ai dû multiplier mes capacités.
Dans dix ans, est-ce que tu seras toujours une “femme-orchestre”?
J’aimerais ne jamais y renoncer. Quand je pense à un futur projet de spectacle, je n’envisage pas de privilégier le chant ou la comédie. J’imagine même y ajouter quelque chose de plus, comme jouer d’un instrument. Histoire d’appuyer mon côté Rémy Bricka au féminin.
Propos recueillis par Laura Soret
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