Après avoir annulé plusieurs dates de sa tournée française, Phoenix est reparti de plus belle défendre son dernier album, Bankrupt, autour du globe. Quelques minutes avant de monter sur la scène du Zénith de Lille, le bassiste Deck D’Arcy a répondu à notre questionnaire “On Tour”.
L’endroit le plus éloigné de chez toi où tu as joué?
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
La ville la plus loin de Paris, c’est sûrement Sydney, non? La première fois qu’on a joué là-bas, c’était pour un festival en 2007, au mois de mars. Je m’en souviens bien, vu qu’il y avait mon anniversaire à la fin du mois, le 26.
Et le plus près?
L’Olympia. Dans ces cas-là, j’y vais en métro ou en vélo.
L’album idéal à écouter en tournée?
Depuis six mois, on écoute beaucoup 2 de Mac de Marco. Il fait aussi partie de la playlist qu’on diffuse dans la salle avant de jouer. Pour nous, le spectacle commence dès que les gens mettent un orteil sur le lieu du concert.
Le livre idéal à emporter avec soi?
Faute de temps, je ne lis pas, ou alors des livres très courts. Dernièrement, par exemple, j’ai lu L’Art d’avoir toujours raison de Schopenhauer, des trucs et astuces pour ne jamais avoir tort. C’était écrit très gros, donc c’était parfait.
Le film ou la série sur mesure pour regarder dans le camion?
Les séries, c’est une perte de temps intégrale. Comme tout le monde, j’adore trop ça et je me suis fait complètement avoir quelques fois, mais on ne m’y reprendra plus! (Rires.) Côté films sinon, on connaît par cœur toutes les répliques d’Un Eléphant ça trompe énormément.
Si tu pouvais tout te permettre, tu demanderais quoi dans ta loge?
Mais on peut tout se permettre, donc on demande tout ce qu’on veut! (Rires.)
C’est-à-dire?
Rien d’extraordinaire en fait, parce que tout finit par être routinier. Du coup, on ne demande que des trucs chiants, voire rien du tout. Avant, on réclamait des trucs débiles, comme de l’huile d’olive mais, au bout d’une semaine, on se retrouvait avec 15 bouteilles d’huile olive, ça devenait un peu absurde.
“Ce qui arrive sur la route reste sur la route”: qu’est-ce qui est resté sur la route?
C’est un peu vicieux cette question, dis-donc! De toute façon, je ne connais pas cette expression. (Sourire.)
En avion, qu’est-ce que tu gardes toujours en cabine?
Des milliards de trucs, mais tous plus nuls les uns que les autres, comme un masque pour pioncer par exemple. Sinon, j’ai toujours une comédie ou des sketches dans mon iPad au cas où, car avant, j’avais les boules en avion. Peu importe la qualité, ça peut être très mauvais, ça peut même être du Laurent Gerra. Je n’ai pas eu à m’en servir depuis 2007 mais on ne sait jamais, ça peut toujours revenir.
Ton anecdote de tournée la plus improbable?
Fin août, on a joué dans un festival à Aarhus au Danemark et dès le début du concert, un couple s’est mis à baiser au premier rang. Ils n’ont pas eu le temps de finir, ils se sont fait sortir par le service de sécurité au bout de cinq minutes. C’est la première fois que ça nous arrivait et bizarrement, ça s’est reproduit un mois plus tard à Las Vegas.
Quelle est la première chose que tu fais quand tu rentres chez toi?
En général, je me prépare un truc à manger.
Propos recueillis par Faustine Kopiejwski
{"type":"Banniere-Basse"}