Jeudi 14 novembre, Arte diffuse la deuxième partie de la mini-série évènement de Jane Campion Top of the Lake (première partie disponible ici en replay). Une première pour la cinéaste, qui avoue ne pas avoir boudé son plaisir dans cet exercice de style. Voici trois raisons de la suivre.
1- Parce que c’est une série de femmes
De Jane Campion, la réalisatrice, seule femme à avoir remporté la Palme d’or à Cannes pour son chef d’œuvre La Leçon de piano, aux magistrales actrices Elisabeth Moss (Peggy dans Mad Men) et Holly Hunter, les femmes tiennent les premiers rôles de ce thriller noir. Pour une fois, on est face à des héroïnes leaders, fortes et fragiles à la fois. Des êtres complexes. Ça change des potiches stéréotypées, dont la présence n’apporte souvent rien à l’intrigue.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
2- Parce que la Nouvelle-Zélande est ensorcelante
Dans la série, la nature envoûtante est un personnage à part entière. Les paysages néo-zélandais sont aussi époustouflants qu’inquiétants. Le drame se déroule à la fois dans une petite ville où règnent en maître les Mitcham, une famille redoutable, mais aussi sur les bords d’un immense lac, théâtre de nombreux crimes, et sur le grand terrain qui le surplombe, le bien nommé “Paradise”, objet de toutes les convoitises.
3- Parce que l’intrigue est captivante
Qu’est-il arrivé à la jeune Tui, la fille de 12 ans du terrible Matt Mitcham, enceinte et en fugue? Le passé douloureux de l’enquêtrice Robin Griffin (Elisabeth Moss), revenue au pays pour soutenir sa mère malade, remonte à la surface à mesure qu’elle s’enfonce dans le mystère de cette disparition. Entre viols, incestes, frustrations et meurtres, la petite bourgade de Lake Top cache de sinistres vérités. Et chaque personnage est une pièce du puzzle.
Charlotte Lazimi
PS: Les fans de Xena la Guerrière et de Beauty And The Beast, série phare de la chaîne américaine CW, reconnaîtront au casting Lucy Lawless et Jay Ryan, tous deux (et c’est tant mieux) loin de leur répertoire habituel.
{"type":"Banniere-Basse"}