Maxime Musqua est l’une des nouvelles recrues du Petit Journal sur Canal Plus: chaque soir ou presque, il réalise un défi. Ce mec n’a-t-il vraiment peur de rien? Pour s’en assurer, nous l’avons soumis à une interview “peur panique”.
C’est l’une des nouvelles têtes du Petit journal depuis la rentrée: chaque soir, Maxime Musqua rejoint Yann Barthès sur le plateau avant de réaliser son défi du jour. Parler à Anna Wintour, casser les verres incassables des lunettes Afflelou ou encore passer une nuit à l’hôtel Barrière de Deauville alors qu’il y est blacklisté: voilà le genre de défis absurdes que relève Maxime Musqua. À 26 ans, cet intermittent du spectacle n’en est pas à son coup d’essai. Les vidéos, ça fait longtemps qu’il en fait. Dailymotion le repère quand il est à New York et qu’il poste Les Chroniques de la grosse pomme: “Je faisais découvrir la ville de façon amusante. Dailymotion a aimé le concept et a mis les vidéos en avant”, raconte-t-il. De retour en France, il passe par Europe 1, NRJ12, Madmoizelle, etc. Avant d’être contacté par Laurent Bon, le producteur du Petit Journal. Avec des millions de vues au compteur de YouTube, Maxime Musqua semble n’avoir jamais peur de rien. C’était donc l’occasion de vérifier ce postulat en le soumettant à une interview “peur panique”.
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La première chose dont tu as eu peur dans la vie?
Les coccinelles! Quand j’étais petit, j’avais une peur panique des coccinelles parce que je les trouvais bizarres avec leurs quatre ailes et leurs points noirs. Et puis, ça sent très mauvais quand tu les retrouves écrasées. Heureusement, un jour, un des meilleurs amis de mon père m’a expliqué qu’elles n’étaient pas dangereuses et j’ai compris que ce n’était pas rationnel d’avoir peur d’une coccinelle.
Qu’est-ce qui peut te faire sursauter?
Quelqu’un qui vient me parler en arrivant par derrière alors que je suis concentré sur quelque chose. Je peux vraiment faire un bond de mon siège et casser un nez! D’ailleurs, je les ai prévenus dans l’open space: “Si vous voulez entrer en contact avec moi, ne venez pas me parler à l’oreille en arrivant dans mon dos, c’est à vos risques et périls.” Et dans le métro, ça arrive que les gens me reconnaissent et viennent me taper sur l’épaule, du coup, je passe pour un crétin quand je sursaute! (Rires.)
Est-ce que tu as peur de prendre l’avion?
Absolument pas. Je pense que j’ai davantage pris l’avion que le train depuis mes sept ans, au moment où mes parents ont divorcé car mon père habite Paris et ma mère Nice.
La peur dont tu as honte?
Quand je descends mes poubelles car mon local se trouve au sous-sol de mon immeuble. Parfois, je pense à des films d’horreur et, comme la lumière marche avec une minuterie, il arrive qu’elle s’éteigne et là, je me retrouve dans le noir, je flippe et je remonte chez moi en courant.
Est-ce que tu as peur des serpents?
Grave. Aucun problème avec les araignées mais avec les serpents, j’ai une mauvaise expérience. Un été, je me baladais dans les Alpes avec mon frère. On jouait à se mettre sur une espèce de gros caillou qui tanguait un peu. On se balançait dessus quand tout d’un coup, le caillou a bougé et il y avait une sorte d’anaconda en dessous. Bon, en fait, ça devait être une vipère mais quand même… De toute façon, le serpent, c’est pas un animal bien! On ne peut jamais prévoir ce qu’il va faire.
Est-ce que tu as peur des critiques?
Je n’ai pas peur des critiques car j’arrive à juger moi-même mon travail. Je sais quand c’est bien ou quand c’est moins bien. Je sais que ce que je fais ne plaît pas à tout le monde mais ce n’est pas le but. Quand les gens me critiquent, ça ne me tue pas. Mais bon, c’est vrai que le commentaire négatif est toujours celui que l’on retient.
Est-ce que tu as peur des femmes?
Certaines. Celles qui m’impressionnent, c’est-à-dire celles qui me plaisent, les filles intelligentes qui ont du caractère.
Est-ce que tu as peur du sang?
On peut avoir peur du sang?
Est-ce que tu as peur de ne pas être à la hauteur?
Oui, tout le temps. Je suis stressé dès que je pars sur un truc difficile mais je pense que ça me booste.
Est-ce que tu as peur du noir?
Si je suis chez moi, je n’ai pas peur du noir mais je peux avoir peur dans un endroit un peu hostile plongé dans le noir. Dans une cage d’escalier par exemple, il y a beaucoup de meurtres! (Rires.)
As-tu peur du vide?
Oui, et ça c’est à cause de Quentin Eiden, le meilleur monteur de sa génération mais aussi l’homme le plus flippé de la Terre. Il est terriblement paniqué par le vide, y compris dans une cage d’escalier au 4ème étage. Une fois, j’ai même dû finir un tournage tout seul parce qu’on était en haut d’une tour. Et je ne sais pas ce qui s’est passé mais il m’a refilé sa peur. Maintenant, j’ai le vertige aussi.
Tu paniques à l’idée de perdre ton iPhone?
C’est la peur de ma vie! Si je ne l’ai pas sous la main, ça me pose un problème. Si je ne sais pas où il est, je me sens mal. Et puis, je passe beaucoup de temps sur Twitter et Facebook. Trop de temps même, mais je suis un peu obligé: quand je poste mes vidéos, je dois les relayer sur les réseaux sociaux. J’ai besoin de cette visibilité-là.
Est-ce que tu as peur de ta mère?
Non, bien au contraire! Elle m’a toujours soutenu et je la remercie pour ça.
Propos recueillis par Julia Tissier
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