Le parti majoritaire fait sa rentrée ce week-end et attaque le Parti socialiste.
Facile. Alors que le PS entre de plain-pied dans la campagne de sa primaire d’octobre, l’UMP fait tout pour pouvoir afficher, ce week-end, une image d’unité lors de son université d’été, rebaptisée « campus » depuis plusieurs années. A Marseille, tous devraient être en rangs serrés derrière le candidat naturel de la droite, Nicolas Sarkozy, qui n’entrera sur la scène présidentielle que début 2012. Et feu sur le PS, qui a « l’immaturité » de ne pas voter la règle d’or sur les déficits publics et se « déchiquette » sur la désignation de son candidat à l’Elysée.
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Mais il faut se méfier de l’eau qui dort. Pendant l’été, les partisans de François Fillon et de Jean-François Copé, qui se voient chacun comme le dauphin du président sortant pour l’élection de 2017, ont échangé des amabilités, les premiers reprochant au patron du parti ses tendances « libérales », « trop droitières », peu seyantes en temps de crise, et les seconds accusant le Premier ministre d’être aux abonnés absents dès que le vent se lève sur le front économique et social.
Les retrouvailles risquent donc d’être animées, mais il suffira d’un froncement de sourcils de Nicolas Sarkozy pour que tout rentre dans l’ordre. Le Président ne veut pas que sa rentrée consacrée au rétablissement de sa stature internationale – crise, Libye – soit entachée par des disputes « de cour d’école ».
Hélène Fontanaud
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