Les municipales 2014 sont pour elles l’occasion de passer en première ligne. Qu’elles soient en tête de liste ou dans la garde rapprochée de candidats d’envergure, elles nous dévoilent les coulisses de leur campagne.
A 37 ans, Emmanuelle Fourneyron, directrice de mutuelle, prend la tête de la campagne de Vincent Feltesse, le député et président de la Communauté urbaine de Bordeaux et le challenger d’Alain Juppé. Si elle s’est engagée au début des années 2000 au Parti Socialiste (PS), c’est sa première campagne à un poste à responsabilités. Une expérience “à chaud” pour la jeune femme qui enchaîne les réunions et veut dépoussiérer la politique locale.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Tes premiers pas en politique?
Je fais partie de la génération qui s’est engagée après le 21 avril 2002. Il m’a fallu un peu de réflexion avant de vraiment sauter le pas.
Ton premier marché?
Avant de m’installer à Bordeaux, je militais à Paris. Je distribuais des tracts le week-end au marché rue Daguerre dans le XIVème arrondissement.
Ton premier discours?
C’était celui de Vincent Feltesse, lorsqu’il a annoncé sa candidature à la mairie de Bordeaux le 6 juin dernier. Je ne savais pas à l’époque que je dirigerais sa campagne. Mais, c’est à cet instant que j’ai décidé de m’investir totalement pour les prochaines municipales.
Ton premier porte-à-porte?
Pour la campagne, c’était en juillet dernier. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, on est très bien accueilli. J’en ai aussi beaucoup fait en 2012 pendant la présidentielle. C’était même plus facile.
Ton premier meeting politique?
C’est encore trop tôt! Mais nous n’en ferons pas tant que ça. Nous voulons faire une campagne de terrain, aller au devant des Bordelais. Sinon, mes premiers vrais meetings comme militante socialiste datent de 2003.
Ta première promesse de campagne?
Le programme est encore en cours de fabrication.
Ta première déconvenue?
Disons qu’il n’y en a pas encore eu et qu’il n’y en aura pas!
Premier ou deuxième tour?
Les deux évidemment! Je suis d’un naturel optimiste. Le premier objectif, c’est de mettre Alain Juppé en ballotage et le second de l’emporter.
Ta première interview?
C’était début septembre pour le quotidien Sud Ouest par téléphone. C’est moins pratique lorsqu’on ne voit pas son interlocuteur. Puis, j’ai enchaîné avec une radio en direct et une télé. On s’y fait assez vite, mais je n’ai pas très envie de rentrer dans le moule.
Ta première photo officielle?
Avec le quotidien Sud Ouest, la photo était très spontanée. Par contre, avec celle de campagne officielle, c’était moins évident.
Ton/ta premier(e) fan?
Mon mari clairement! Il m’aide énormément à gérer toute la logistique. Et je n’oublie pas les amis qui me soutiennent et qui donnent parfois un coup de main, lorsque j’ai besoin de faire garder mon fils le temps d’une réunion par exemple.
Premier mandat d’une longue série?
Aucune idée. Je n’aime pas les plans de carrière. On verra bien.
Propos recueillis par Charlotte Lazimi
{"type":"Banniere-Basse"}