De Girls à Sex And The City en passant par That ’70s Show ou Gossip Girl, ces cinq stylistes ont mis la mode au premier plan dans les séries américaines, pour le meilleur et pour le pire.
Jennifer Rogien, l’authentique
Styliste sur les séries The Good Wife et Bored to Death, c’est grâce à Girls qu’on retiendra son nom.
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Girls, Lena Dunham © Home Box Office (HBO)
Signe distinctif: une courte frange et une prédilection pour le corail et l’orange.
Elle a réussi: des tenues volontairement étriquées d’Hannah à la robe transparente de Jessa lors d’un baby sitting, la styliste a, dans Girls, le don pour accentuer le potentiel comique des situations. Les costumes british de Jonathan Ames, alias Jason Schwartzman, dans Bored to Death, ont aussi de la gueule.
Elle n’aurait pas dû: le “Babygro” d’Adam dans Girls, ce tue-l’amour instantané.
Audrey Fisher, la seventies
Son expérience de costumière pour le théâtre la mène au petit écran en 2004 où elle travaille sur la série That ’70s Show. En 2008, exit les jeans patte d’eph’, elle s’attaque aux looks de vampires sexy et de rednecks pour la série True Blood.
That ’70s Show © Carsey-Werner Company
Signe distinctif: sa touffe de cheveux rousse et frisée.
Elle a réussi: les silhouettes girly de Mila Kunis dans That ’70s show, notamment ses robes à fleurs et ses foulards noués autour du cou.
Elle n’aurait pas dû: le style “sorcier-gangsta-gay” de Lafayette Reynolds dans True Blood qui nous laisse sans voix.
Patricia Field, l’extravagante
Elle a fait de l’héroïne de Sex and the City, Carrie Bradshaw, la reine des modeuses, et a bouleversé la mode avec son audace vestimentaire. Elle se définit comme “le cinquième personnage de la série”. On la retrouve aussi sur Spin City ou Ugly Betty.
Sex And The City, © CBS Paramount International
Signe distinctif: des cheveux rouges et un goût prononcé pour les sapes qui font mal aux yeux. A 72 ans, mamie est toujours une casse-cou de la dégaine.
Elle a réussi: le style de Carrie qui a démocratisé le mélange d’imprimés -le mix & match-, rendu tendance le vintage et coolisé les bibis.
Elle n’aurait pas dû: le look faussement dandy de Marc St James dans Ugly Betty.
Janie Bryant, la vintage
Repérée avec la série western Deadwood, c’est à elle qu’on doit les célèbres robes corolles et autres costumes trois pièces de Mad Men. Elle est la mère du “Mad Style”.
Mad Men, Christina Hendricks © AMC
Signe distinctif: toujours tirée à quatre épingles, elle est d’un classicisme à toute épreuve. En 2010 elle publie The Fashion File: Advice, Tips, and Inspiration from the Costume Designer of Mad Men, dans lequel elle conseille de revenir à la gaine fermée, qui lisse le ventre et remonte les fesses.
Elle a réussi: les chapeaux extravagants de Trudy et le look swinging London de Megan Draper dans Mad Men. Les tenues ultra-accessoirisées de Deadwood.
Elle n’aurait pas dû: les looks parfois trop apprêtés de Betty Draper dans Mad Men.
Eric Daman, le New-Yorkais
Il fait ses armes avec Patricia Field sur Sex and the City. En 2007, il devient styliste de la série Gossip Girl et remet au goût du jour les imprimés Burlington, les serre-têtes et les cols Claudine. En 2012, il habille Anna Sophia Robb dans The Carrie Diaries.
Gossip Girl, © Warner Bros. Television
Signe distinctif: un foulard noué autour du cou et un goût immodéré pour les chemises ouvertes qui laissent apparaître ses nombreuses chaînes.
Il a réussi: les tenues preppy de Blair dans les premières saisons de Gossip Girl. On lui doit d’avoir relancé la mode du bandeau dans les cheveux et des vestes à écussons.
Il n’aurait pas dû: le style trop actuel de Carrie dans The Carrie Diaries, censée se dérouler dans les années 80. Le look faussement rock trash de Jenny Humphrey/Taylor Momsen dans Gossip Girl laisse aussi dubitative.
Clémence Sigu
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