On a lu ça pour vous et on (ne) vous le conseille (pas).
“Je vais vous raconter une petite histoire. Il y a une dizaine d’années, alors que je travaillais comme chroniqueur dans une grande radio espagnole, j’avais flashé sur la secrétaire du service des sports. Une petit brune sympa. En bon français, je n’imaginais pas limiter ma tentative de séduction à deux ou trois balivernes autour d’une bière en sortant de la station.(…) Puis vint l’entrée: Un œuf préparé à la manière de Michel Guérard (immense chef) pour le dîner de mille personnes à l’occasion des milles ans de la Perse. Une de ces saveurs qui sont, selon moi, une preuve de l’existence de Dieu.
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Cette petite conne me lança ‘Ah non, je ne mange rien qui provienne de la poule‘. Tout le reste du dîner fut du même acabit. Elle n’aimait rien, ne profitait de rien. Plus la soirée avançait et plus je la trouvais moche. Elle eut toutefois l’amabilité de me ramener en voiture. En bas de chez moi, tout en la regardant droit dans les yeux, je lui dis: ‘J’imagine que tu ne baises pas non plus…’”
Les journalistes sportifs qui essayent de lutter contre le cliché de beauf qui leur colle à la peau ne doivent pas remercier Frédéric Hermel cette semaine. Le correspondant de l’Équipe et de RMC à Madrid -suivi par près de 200 000 personnes sur Twitter– a trouvé pertinent de relater sur son blog un ancien souvenir, ou plutôt une bonne vieille crampe que lui a mise à l’époque un de ses rencards.
Un râteau qu’il semble ruminer encore dix ans après, vu l’agressivité et le sexisme qui se dégagent de son post. On a presque envie de lui conseiller de nous appeler la prochaine fois qu’il date: on lui donnera deux-trois tips élémentaires pour ne pas passer pour un gros beauf.
À (ne pas) lire le plus vite possible sur le blog de Frédéric Hermel.
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