On a lu ça pour vous et on vous le conseille.
“Sur Internet, où que je pose les yeux, je suis obligée de me confronter à la réalité de la viralité et de la niaiserie universellement partagée. Partout ce ne sont que chats, chiots,pandas, paresseux, bébé lion, bébé tigre, bébé singe, bébé musaraigne, tous encensés pour une seule et unique qualité: être MIGNONS. […]
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L’emprise du mignon sur nos esprits de jeunes adultes en mal d’affection ne se limite pas à l’existence de quelques dessins animés extrême-orientaux aux traits tout en rondeurs. Il suffit par exemple d’aller faire un tour sur la page nommée Coucou Internet de Fier-Panda, pour avoir un aperçu de l’Internet de 2015, divisible en trois gros segments: photos de chiens mignons, meufs à poil et images liées à l’exclamation mentale WTF. Sur Instagram, le hashtag #cute répertorie plus de 370 millions de clichés, et on ne dénombre plus les comptes ayant fait trembler l’HTML à coups de publications de photos du ‘hérisson le plus mignon de la planète’ ou encore du ‘chat à deux pattes le plus adorable qui soit’. Et de fait, ces gens ont objectivement raison: ces animaux sont incroyablement mignons.”
Dans cet article, Vice a interviewé le psychologue et psychanalyste spécialisé dans les questions numériques Michael Stora pour comprendre pourquoi ceux qui appartiennent à la génération Y ont envie de se taper la tête contre les murs devant le hashtag #cute d’Instagram et pourquoi ils sont capables de passer deux heures sur YouTube, à naviguer entre vidéos de “chatons mignons qui font des choses drôles” et celles de chiens qui font du skate. Et apparemment c’est parce qu’on a un peu de mal à grandir.
À lire le plus vite possible sur le site de Vice.
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