On a lu ça pour vous et on vous le conseille.
“J’ai pour la première fois réalisé ça à la suite d’un rendez-vous professionnel à Saint-Germain-des-Prés, dans un café de la rue Bonaparte. Il devait y être question de boulot et, avec un peu de chance, ce boulot devait me permettre d’obtenir cette chose précieuse qu’on appelle argent. Arrivé à la terrasse dudit café, je repère donc Sophie, 57 ans, productrice de télévision dont je suis obligé, dans l’espoir que ma carrière professionnelle débute un jour, de changer le nom. (…)
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Emportée par une vague d’amour maternel, Sophie pose le téléphone sur la table, joint ses mains sur sa poitrine pour contempler avec piété l’image de Franck, 34 ans, son fils. Et puis, Sophie se met à me parler du mariage du susnommé Franck avec une femme bien sous tous rapports, une “Coréenne” selon ses propres termes. Et c’est là que, contre toute attente, elle m’accable de l’importance, “dans notre société malade, de garder la Femme à la place qui lui est dévolue”, c’est-à-dire, selon elle, en dessous de l’homme et si possible quelque part entre la cuisine et la chambre à coucher. Enchaînant les cafés pour me donner une contenance, je dirige le flux de mes pensées vers ma copine, qui est féministe, et je me demande, si au nom de toutes ses idées que j’ai fait miennes, je dois intervenir. Lui dire, poliment, qu’un discours comme ça, en plus d’être mauvais pour elle, mauvais pour les autres femmes et mauvais pour leurs mecs, est objectivement garanti cent pour cent mongol.”
Le scénariste Théodore Théoflex -ceci est sans doute un pseudo- a raconté à Vice comment, lors d’un rendez-vous professionnel, il s’est rendu compte que, non seulement sa copine avait raison d’être féministe, mais que lui aussi l’était définitivement. Même si, au début, ce n’était pas gagné…
À lire le plus vite possible sur le site de Vice.
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