La Fédé est une entité auto-proclamée haute autorité de la mode et du bon goût qui dispense ses conseils pleins de bonne volonté en toute mauvaise foi. Elle s’invite désormais sur Cheek Magazine pour prêcher la bonne parole vestimentaire.
Encouragée par le retour en grâce des années 90 et un goût personnel pour le succès, la salopette taille adulte tente furtivement un retour sur le devant de la scène. Si. Regardez bien autour de vous, elle n’a pas encore été adoptée par la majorité mais les bases de son putsch sont posées.
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Le fait qu’elle connaisse la même destinée que le sac-à-dos (retour foudroyant) ou celle du collier ras-de-cou (succès bien plus mitigé) ne dépend que de vous. Fort heureusement, sa capacité à n’aller à pratiquement aucun adulte devrait largement limiter l’expansion du phénomène. Mais restons vigilants.
Pourquoi NON
Cf. ci-dessus: la salopette ne va à pratiquement aucun adulte. Ou alors elle vous donne immédiatement la dégaine de Will Smith époque Prince de Bel Air, ce qui en fait un très bon déguisement mais en aucun cas un exemple à suivre dans la catégorie habillement quotidien. Nous abordons ici un point sensible. En effet, n’ayons pas peur des mots, le problème principal de la salopette est lié à sa trop importante implication dans la culture visuelle des années 90.
Pour la Fédé, salopette = vêtement de travail.
Vous me direz, on n’a rien contre le hip-hop ou les années 90. Et vous n’avez rien contre le début des années 2000 en général non plus? C’est ça, reprenons tous joyeusement les chemises trop larges d’Angela 15 ans et les minirobes en élasthane de Buffy contre les vampires! Mais tant qu’à faire, mettez aussi des chemises à jabot ou une robe à crinoline, comme ça tout le monde choisit sa période historique préférée et reste bloqué dans son ère de prédilection avec des habits ridicules!
Pardon. La Fédé a perdu son sang froid, mais vraiment, les déguisements et autre total looks, c’est non. Merci.
En outre, je ne sais pas pour vous, mais pour la Fédé, salopette = vêtement de travail.
Bref, la salopette est décidément beaucoup trop empreinte de références visuelles fortes pour pouvoir réellement être envisagée dans le cadre d’une tenue vestimentaire au premier degré.
Pourquoi OUI
Si, malgré tout ça, vous insistez, c’est que vous devez avoir une bonne raison de vouloir porter une salopette (nostalgie aiguë, amour malsain pour les bretelles…), et la Fédé respecte ça.
Vous pouvez tenter le cuir mais essayez de sourire du coup, parce qu’il faut bien avouer que ça donne un petit côté boucher psychopathe.
Vous veillerez donc à choisir une salopette pas trop large, et pas trop taille haute pour éloigner au maximum les années 90, parce que ça va bien trois secondes. Pensez à mettre une jolie chemise en dessous plutôt qu’un t-shirt simple, et faites en sorte que ladite salopette soit d’une couleur unie. Et par unie, la Fédé entend bleue, en jean foncé (sans délavage, par pitié) ou noire. Vous pouvez tenter le cuir mais essayez de sourire du coup, parce qu’il faut bien avouer que ça donne un petit côté boucher psychopathe.
La Fédé insiste sur le fait qu’il n’y a pas la plus infime trace d’autoritarisme dans cette recommandation, juste de la prudence. Au cas où vous ne l’auriez pas encore noté, les gens sont souvent assez navrants en terme de vannes. Nous n’avons pas évoqué plus haut Mario et Luigi mais vous visualisez tout de suite les désagréments que vous encourez si vous deviez choisir une salopette verte ou rouge…
Qui a parlé de salopette blanche? C’est une très bonne question, venez par ici, M. Al Assad va vous trouver un petit coin sympa pour passer les 40 prochaines années.
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