Cheek passe en revue (de Web) une actu internationale.
L’Armée du salut d’Afrique du Sud a lancé une campagne inspirée du phénomène #TheDress. Pour rappel, la couleur de la fameuse robe, perçue de deux façons différentes, avait largement été débattue sur les réseaux sociaux: noire et bleue pour les uns, blanche et dorée pour les autres.
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“Pourquoi est-ce si difficile de voir les bleus?”, interroge le slogan incisif de l’Armée du salut alors que le regard se pose sur une jeune femme portant la fameuse robe, dans une version blanche et dorée. Elle a été rouée de coups. Sur son corps, les stigmates de la violence domestique: lèvre fendue, oeil au beurre noir et nombreux bleus. “La seule illusion c’est de croire qu’elle a eu le choix. Une femme sur six est victime de violences. Stoppons les agressions contre les femmes”, ajoute la campagne.
En Grande-Bretagne, rappelle The Telegraph, ce sont deux femmes qui sont tuées chaque semaine par leur compagnon ou leur ex-compagnon. “La violence domestique est vécue par des centaines de milliers de femmes chaque année mais beaucoup d’entre elles sont incapables d’en parler à qui que ce soit car elles pensent qu’on ne les croira pas ou qu’on ne les comprendra pas.Ces femmes vivent dans une prison invisible: contrôlées et détruites par la personne qui devrait les aimer le plus”, explique Polly Neate, directrice générale de l’association caritative Women’s Aid au Telegraph.
Cette campagne contre les violences faites aux femmes suscite déjà de nombreuses réactions positives sur les réseaux sociaux, peut-on lire dans Le Parisien. Qualifiée de novatrice et de puissante dans The Huffington Post UK, elle montre qu’un “buzz” mondial peut servir à mettre en lumière la violence domestique dont sont encore victimes les femmes. Une violence trop souvent oubliée.
J.J.
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