Si vous ne deviez voir qu’une vidéo aujourd’hui, ce serait celle-ci.
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Au Pérou, le harcèlement de rue est monnaie courante. Si les initiatives se multiplient partout dans le monde pour dénoncer ce machisme ordinaire subi par les femmes au quotidien, cette fois-ci, c’est la marque new-yorkaise de vêtements et d’équipements de boxe Everlast qui se fend d’une campagne un peu particulière intitulée “Silbale a tu madre” -“Siffle ta mère”.
Le concept? À Lima, la volleyeuse péruvienne Natalia Malaga met sur la route de deux harceleurs de rue notoires leurs propres mères déguisées de façon à ce qu’ils ne les reconnaissent pas. Ils les abordent -de façon peu élégante-, les mères s’arrêtent et font la leçon à leurs rejetons. Le tout est filmé façon caméra cachée.
Si la tentative de sensibilisation au harcèlement de rue est louable, la façon de le faire l’est peut-être moins. Il est en effet convenu et plutôt maladroit de jouer ainsi sur la figure intouchable de la mère pour faire prendre conscience aux hommes de leur comportement profondément sexiste.
J.T.
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