Dans une nouvelle planche, Juliette Boutant et Thomas Mathieu, dessinateur·ice·s du site Projet Crocodiles, collaborent avec la page Paye Ton Gynéco pour dénoncer les violences obstétricales.
Toutes les femmes ont déjà entendu cette phrase sur l’accouchement: “Quand on voit le bébé, on oublie tout.” Mais comment est-ce possible après avoir été victime de violences obstétricales? Dans une nouvelle planche, publiée mardi 11 décembre, le site qui a pour objectif de dénoncer le harcèlement et le sexisme ordinaire en BD, Projet Crocodiles, s’attaque aux violences gynécologiques.
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Les coups de crayons de Juliette Boutant et Thomas Mathieu illustrent dans les moindres détails le processus d’accouchement d’une femme qui a accepté de témoigner: à partir du moment où le travail a commencé, en passant par l’attente interminable, la soi-disant délivrance, et l’après-accouchement. Créée en collaboration avec la page Facebook Paye Ton Gynéco, cette BD montre aussi les justifications du corps soignant auxquelles sont confrontées les victimes: “Si je n’ai pas mis d’anesthésie locale pour recoudre, c’est pour éviter les risques cardiaques”, “À mon avis, c’est surtout que c’est plus rapide sans anesthésie locale”, ou encore “À 4h du matin, les équipes sont fatiguées, les accouchements sont parfois expédiés”. Et la douleur des femmes dans tout ça?
Wendy Le Neillon
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