Si vous ne deviez voir qu’une seule vidéo aujourd’hui, ce serait celle de la série La Tête haute de France•tv slash, dans laquelle Lucie, jeune femme de 21 ans, témoigne de son quotidien difficile avec l’endométriose.
“Souffrir, c’est pas normal. […] l’endométriose, c’est les règles qui ne s’évacuent pas correctement et du coup, elles remontent au niveau des organes et ça les grignote un peu. À la base, ça forme un kyste et au fil des années, ça fait comme des poux qui se propagent partout. Chez moi, ça a atteint l’anus, la vessie et le rectum.” Ainsi débute le témoignage de Lucie, 21 ans, atteinte d’endométriose dans La Tête haute, une série de vidéos signées France•tv slash.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Lucie déroule ensuite son histoire: elle souffre de cette maladie depuis l’âge de treize ans. Son médecin lui prescrit d’abord une pilule, mais celle-ci ne la soulage pas. C’est seulement à ses 19 ans, suite à des examens médicaux, que le diagnostic tombe: elle est atteinte d’endométriose. “À partir du moment où l’on m’a diagnostiquée, il a fallu arrêter les cycles. Donc j’ai pris, et je prends toujours, une pilule en continu et du coup, je n’ai plus du tout de règles. C’est plus du tout de douleurs, c’est vraiment un soulagement”, confie la vingtenaire. Pour éviter la propagation de la maladie, Lucie doit ensuite subir une opération et sa vessie ayant été touchée, une sonde urinaire -très contraignante au quotidien- est mise en place. En couple, elle évoque aussi son désir d’enfant et s’estime “chanceuse” car l’endométriose n’a atteint ni ses ovaires, ni ses trompes. Afin de tomber enceinte, elle va devoir arrêter la pilule et prendre le risque que la maladie revienne durant ce laps de temps.
Enfin, Lucie pointe le manque d’informations sur l’endométriose: “C’est sûr que le fait d’en avoir entendu parler aurait pu me faire dire ‘mince, c’est peut-être ça que j’ai et il va falloir que je me renseigne ou que j’aille passer des tests’. Peut-être que j’aurais été diagnostiquée plus tôt.” Une raison supplémentaire pour que les femmes s’expriment enfin sur la maladie, la tête haute.
Wendy Le Neillon
{"type":"Banniere-Basse"}