On a lu pour vous ce témoignage publié sur Vice, d’une femme qui a expérimenté le free bleeding et on vous le conseille.
“Mon deuxième jour de règles est généralement le plus lourd en termes de débit. […] J’ai décidé d’aller à un cours de yoga. Encore une fois, j’ai enfilé un pantalon noir et je suis allée au studio. J’ai vite compris qu’il est impossible de ne pas saigner en faisant la planche. N’importe quelle fille sait que les éternuements ou la toux provoquent des saignements pendant les règles. Mais là, j’étais incapable de prédire quand ils allaient arriver.
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Je me suis sentie vraiment plus en phase avec mon corps, même si j’étais certaine de saigner à travers mon pantalon de yoga avant même de commencer. Pour autant que je sache, personne n’a été offensé. Je n’ai pas vu de marques sur le tapis lorsque je l’ai ramassé à la fin. Alors même que j’étais convaincue d’être couverte de sang, j’ai pris mon temps après le yoga. J’ai choisi de savourer l’instant. Je me suis même arrêtée manger une pizza sur le chemin. Si vous voulez vous sentir libérée, essayez un jour. S’en foutre complètement est la meilleure des sensations. Quand j’ai enfin pu vérifier le massacre qui se déroulait dans ma culotte, j’ai trouvé que c’était moins grave que je le pensais.”
La journaliste Aurora Tejeida a testé pour Vice le free bleeding, qui consiste à laisser le sang de ses règles s’écouler librement. Pendant trois jours, la jeune femme a donc décidé de se débarrasser de ses protections hygiéniques sans bousculer ses habitudes quotidiennes, en continuant à fréquenter bars, cinémas et autres lieux de sociabilisation.
Depuis cette expérience, elle raconte avoir “réduit [sa] consommation de tampons de près de deux tiers”, mais continuer à en mettre “les jours de grand débit”. Et de conclure: “Et puis, s’il arrive un accident, honnêtement, qui s’en soucie?” Pas faux.
À lire le plus vite possible sur le site de Vice.
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