On a lu pour vous cet article de Libération qui revient sur la vidéo virale où une femme lançait de l’eau de javel sur des hommes en plein manspreading dans le métro russe et vous le recommande.
“L’Internet est parfois si tortueux qu’il arrive que l’imparable CheckNews n’ait pas la réponse. A la question ‘La vidéo d’une Russe versant de l’eau de Javel sur des hommes en plein ‘manspreading’ est-elle un fake?’, le site de fact-checking de Libération a eu une réponse de Normand: oui, des médias russes évoquent une mise en scène, mais peut-être que non, l’activiste qui a réalisé la séquence dément. La vidéo, qui a eu un immense retentissement sur le Web, montre une jeune activiste féministe sanctionner d’un jet d’eau de Javel ultraconcentrée sur l’entrejambe les hommes coupables d’écarter un peu trop les jambes dans le métro de Saint-Pétersbourg. Deux semaines après sa publication, la séquence refait les gros titres. Le site EU vs. Disinformation, repris par de nombreux médias anglo-saxons, jette une grosse rasade d’eau de Javel sur la vidéo en lui accolant la plus haute distinction en matière de fake news: ‘Propagande du Kremlin’. La production mettrait en scène ‘un activisme féministe extrême’ afin de ‘provoquer des réactions antiféministes extrêmes’.”
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Dans un article publié sur Libération et intitulé Vidéo anti-manspreading: propagande russe contre fact-checking européen, le journaliste Vincent Glad revient sur l’incroyable parcours d’une vidéo virale soupçonnée d’avoir été mise en scène par le Kremlin pour discréditer la cause féministe. Entre fake news et sites de fact-checking partisans, l’article pointe du doigt la “cacophonie” qui entoure cette vidéo et empêche de connaître le fin mot de l’histoire. Quoi qu’il en soit, le mal est fait. Même s’“il fait maintenant peu de doute que la séquence soit fake”, constate le journaliste, la vidéo, “suffisamment crédible pour être partagée par des médias sérieux et parfaitement irritante pour susciter l’indignation, […] a généré de très nombreuses réactions énervées contre la cause féministe”. Une mauvaise pub dont le féminisme n’avait pas spécialement besoin.
A lire le plus vite possible sur le site de Libération.
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