“Je ne compte plus le nombre de conneries que j’ai dû supporter pour avoir le corps que j’ai. On a déjà demandé à un de mes amis pourquoi il traînait avec ‘ce travesti’. On m’a surnommée “RoboCop”. On m’a dit que je ferais mieux de ne pas sortir de chez moi vu mon physique. J’ai des jambes très fortes et des abdos, alors les commentaires du genre ‘tu pourrais me tuer d’un seul coup de pied’, ça m’énerve vraiment. […]
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Le regard des hommes est difficile aussi. Parfois, je cesse même de me sentir féminine. Cela me dérangeait surtout quand j’étais plus jeune, mais avec le temps, j’ai cessé de faire attention aux commentaires. J’ai travaillé dur émotionnellement pour m’accepter comme je suis et aujourd’hui, je me sens bien dans mon corps. […]
Dans notre société, les hommes ont constamment besoin de se sentir forts. Quand je charge mes planches de paddle dans le coffre, des mecs viennent systématiquement me proposer leur aide. Quand je me retourne et qu’ils voient mes biceps, ils sont un peu pris au dépourvu. Ça fout un coup à leur virilité.”
Elles s’appellent Teresa Pérez, Ely Merino, Rita García Herrera ou TJ García, et sont championnes de crossfit, prof de pilates, ou bodybuildeuse. Toutes ont un corps très musclé, marqué par des entraînements intensifs. Pour Vice, et dans un article publié le 4 octobre, elles racontent “les pires critiques qu’elles ont subies”.
Car malheureusement, comme le rappelle la journaliste Alba Carreres, “Dans la plupart des cultures, une femme doit être fragile et délicate. Celles qui ne collent pas à ce stéréotype affligeant sont souvent confrontées à des regards de travers, à des ricanements, voire à de la violence physique et verbale.” Un double standard auquel même Madonna a dû faire face…
À lire le plus rapidement possible sur le site de Vice.
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