À lire le plus rapidement possible sur le site de Slate.
On a lu pour vous cet article de Slate sur la mauvaise réputation de la sodomie chez les hétérosexuel·le·s, et on vous le conseille.
“Alexia, 36 ans, aime être sodomisée. Son goût pour le sexe anal a parfois étonné ses partenaires. ‘Certains mecs ont été surpris et me l’ont dit. Globalement, ça relevait d’une sorte de peur que je regrette ensuite, donc ils s’assuraient que j’en avais vraiment envie, que je ne cherchais pas à “leur faire plaisir”’.
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Dans l’imaginaire collectif, seuls les détenteurs de pénis apprécieraient le coït anal, notamment parce que l’orifice est plus étroit que son voisin vaginal. Du côté des femmes, ce serait davantage éprouvant qu’affriolant; elles ne s’y plieraient qu’à la demande de l’homme et pour satisfaire sa seule jouissance –un cercle vicieux pouvant empêcher de l’expérimenter ou de l’affectionner. […]
La culture populaire a tendance à construire une image plutôt négative de la sodomie. Comme le fait remarquer l’historienne Anne-Claire Rebreyend, entre autres autrice de l’ouvrage Dire et faire l’amour: écrits intimes et confidences de 1910 à 2010, même dans les années 1970 dites de libération sexuelle, ‘les films et les chansons parlent de sodomie comme de quelque chose qui pose problème’.”
Dans un article publié sur le site de Slate mardi 18 septembre, la journaliste Daphnée Leportois tente de redorer l’image de la sodomie chez les hétéros. Elle expose les raisons qui contribuent à associer cette pratique sexuelle à de la domination masculine, au point d’en oublier les sensation agréables que peuvent ressentir les femmes. Plusieurs éléments entrent en compte, comme des descriptions négatives portées par la culture populaire, qui rapprochent la sodomie de l’idée de douleur et d’agression ou de pratique réservée aux homosexuel·le·s.
Le texte long et complet propose les analyses se sexologues, chercheuses, psychothérapeutes, historiennes, ainsi que des extraits de romans et de paroles de chansons pour appuyer la réflexion. Il serait dommage de bouder un plaisir par ce qu’il a mauvaise presse!
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