Si vous ne deviez voir qu’une seule vidéo aujourd’hui, ce serait cet extrait de l’émission Quotidien, dans lequel la journaliste Valentine Oberti revient sur ces hôpitaux publics français où le droit à l’IVG n’est pas appliqué.
“Nous ne sommes pas là pour retirer des vies.” Voici ce que le docteur Bertrand De Rochambeau, président du Syndicat des gynécologues obstétriciens de France a déclaré à propos de l’IVG au micro de Valentine Oberti, dans une vidéo diffusée mardi 11 septembre dans Quotidien.
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On apprend dans l’émission que plusieurs hôpitaux publics français ne permettent pas de pratiquer l’interruption volontaire de grossesse, comme celui du Bailleul dans la Sarthe, de Fougères en Bretagne ou de Montaigu en Vendée. En cause: la clause de conscience inscrite dans la loi française, qui stipule qu’“un médecin ou une sage-femme n’est jamais tenu·e de pratiquer une interruption volontaire de grossesse”, et permet donc au corps médical de refuser l’avortement. Un choix qui peut avoir des conséquences lourdes pour les femmes qui souhaitent avoir accès à l’IVG, comme on le découvre avec la journaliste Sonia Tir, qui, dans une séquence tournée en caméra cachée, se voit proposer de se rendre dans un établissement situé 45 kilomètres plus loin. Plus de quarante ans après la loi Veil, cette enquête démontre à quel point l’IVG n’est malheureusement toujours pas considérée comme un droit à part entière.
Margot Cherrid
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