On a lu pour vous cet article du Figaro sur l’excision et l’importance du suivi psychologique pour guérir les femmes mutilées. On vous le conseille.
“‘Ce que j’ai vécu, petite, l’excision, c’est une tradition qui existe toujours. Ça arrive à de nombreuses filles, souvent entre 12 et 18 ans, pendant les grandes vacances’, témoigne une femme, dans le clip de l’association Excision, parlons-en. Chaque été, lorsqu’elles se rendent dans leur pays d’origine à l’occasion des vacances scolaires, des jeunes filles risquent de subir cette mutilation génitale. […] ‘Une femme excisée, c’est avant tout une femme victime de violences’, rappelle le Dr Foldes. ‘Elle a perdu beaucoup de choses, pas seulement son clitoris. La violence psychologique de cette mutilation est marginalisée, alors que la souffrance post-traumatique est bien au centre. Si on ne la remet pas au premier plan, on n’arrive pas à guérir ces femmes, même si on leur redonne un clitoris fonctionnel!’”.
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Dans l’article Pour réparer les femmes excisées, la chirurgie ne suffit pas publié le 20 juillet par Le Figaro, la journaliste Marine Van Der Kluft s’intéresse à l’excision, une pratique encore très répandue dans certains pays d’Afrique comme l’Egypte ou le Mali. Cette ablation du clitoris, accompagnée ou non d’une ablation des petites et parfois des grandes lèvres est un rite destiné à “préserver la chasteté des jeunes filles”, entre autres raisons évoquées.
À la fin des années 80, l’urologue Pierre Foldes a découvert comment reconstruire le clitoris et ainsi “réparer” cette mutilation sexuelle dangereuse et extrêmement douloureuse. Pourtant, c’est seulement il y a une dizaine d’années qu’il comprend l’importance du suivi psychologique pour guérir ces femmes victimes de violence. Malgré son interdiction en France, 60 000 femmes excisées vivraient sur le sol français, selon les chiffres du réseau d’associations Excision, Parlons-en!.
À lire le plus rapidement possible sur le site du Figaro.
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