Elles et ils étaient autour de 800 selon la préfecture, 4000 selon les organisateurs, à défiler dans les rues de Beaumont-sur-Oise ce samedi 21 juillet en mémoire d’Adama Traoré.
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La mort du jeune homme à 24 ans dans une gendarmerie, le 19 juillet 2016, alors que ce dernier avait été interpellé et plaqué au sol par les forces de l’ordre, comporte encore beaucoup de zones d’ombre, pour lesquelles sa sœur Assa Traoré, porte-parole du comité Adama, exige des clarifications. “Depuis deux ans, nous attendons que les gendarmes soient au moins entendus, sinon mis en examen concernant ‘les circonstances dramatiques’ dans lesquelles mon frère de 24 ans a perdu la vie. Ils sont pourtant les seuls à savoir: Comment Adama a été arrêté? Comment Adama a été poursuivi? Comment Adama a été plaqué au sol? Comment Adama a été étouffé de tout leurs poids? Pourquoi Adama a été conduit à la gendarmerie plutôt qu’à l’hôpital? Pourquoi Adama était inconscient au sortir de leur véhicule? Pourquoi les secours l’ont trouvé au sol, menotté? Comment est-il mort sous leurs yeux?”, écrivait la jeune femme dans une tribune publiée sur L’Obs le 18 juillet.
A ses côtés dans le cortège ce samedi, plusieurs parlementaires et élus de gauche avaient fait le déplacement, mais aussi des personnalités comme Mokobé, du 113, qui prend ici la pose avec elle et le rappeur Saisai Vocal.
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