Dans le podcast De vive voix, des femmes nous parlent de cet instrument essentiel. Et surtout, de la manière dont la voix permet d’asseoir ou pas sa légitimité dans le cadre professionnel.
La voix est un outil. On peut la moduler, la hausser, la faire chanter, la faire vibrer, la rendre plus grave ou plus aiguë. Elle est personnelle et unique. Surtout, elle change. En 1998, une étude d’une université australienne démontre qu’en 50 ans, la voix des femmes est passée de 229 à 206 hertz. Et elle continue d’évoluer. En 2017, c’est l’hôpital universitaire de Leipzig qui s’intéresse à cette problématique en testant les voix de 2500 femmes et hommes de 40 à 80 ans. Conclusion: la moyenne des femmes est alors de 165 hertz. Si elles ne peuvent être catégoriques, ces deux études mettent en avant la thèse de l’évolution sociologique: les femmes ont accès à des rôles plus importants dans la société, et adopteraient donc un ton grave pour renvoyer une image plus autoritaire dans le cadre professionnel.
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Nous avons interrogé trois femmes dont la voix est un élément essentiel de leur métier. Fiona Hamonic est comédienne et chanteuse au sein du groupe La Coloc, Capucine Mercier vient de terminer sa première année en tant qu’institutrice et Laurence Péraud est journaliste chez Sud Radio. Elles nous ont parlé de leur rapport avec cet organe, de la manière dont elles ont appris à l’aimer, à le travailler, à le subir ou à se l’approprier. De vive voix.
Un podcast réalisé par Cindy Jaury
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