À lire le plus vite possible sur le site de Slate.
On a lu pour vous cet article de Slate sur la “génération Parkland” et son militantisme d’un genre nouveau et on vous le conseille fortement.
“Un pré-ado noir, un adolescent blanc et une latina bisexuelle peuvent échanger sur leur vision de la violence par armes à feu, en tenant compte des spécificités de leurs parcours et de leurs rapports respectifs à l’Amérique, et demeurer unis par la même cause. Gonzalez et ses amis semblent considérer l’identité comme un facteur d’unité. Une fable voudrait nous faire croire que la célébration des différences conduit systématiquement à la division; ces jeunes nous prouvent le contraire. […]
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Les jeunes Américains détestent Donald Trump, mais ils semblent conscients du fait qu’il est à la fois la cause et le symptôme de la crise actuelle. S’ils veulent laisser le pays dans un meilleur état que celui dans lequel ils l’ont trouvé, les ados d’aujourd’hui devront faire plus que voter contre Trump et mettre un terme aux fusillades de masse: ils devront remettre sur pied la démocratie et permettre aux victimes de la violence d’être entendues de manière équitable, quelle que soit leur communauté.”
Dans un article intitulé La “génération Parkland” incarne un nouveau militantisme, intersectionnel et inclusif, publié sur Slate le 27 mars, le journaliste Mark Joseph Stern analyse les discours et profils des adolescents qui ont pris la parole lors de la “Marche pour nos vies” organisée le 24 mars. Réunis à Washington pour protester contre le libre accès aux armes à feu, les 800 000 manifestants ont pu assister à un “tournant dans l’histoire des États-Unis”, marqué par la genèse d’un “nouveau militantisme politique”.
Tout l’enjeu était en effet de dépasser le cas de la tuerie de Parkland en Floride, et d’élargir le propos aux classes sociales et individus non représentés par la “communauté aisée” du Marjory Stoneman Douglas High School, établissement dans lequel se sont déroulés les faits. Mission réussie selon Mark Joseph Stern, qui souligne la symbolique prise de parole d’Emma Gonzalez, “hispano-américaine et bisexuelle” et rapporte les propos de David Hogg, survivant de la fusillade: “Ils essaieront de nous séparer en exploitant nos divisions démographiques; en exploitant les religions, les ethnies, la carte électorale et les classes sociales. Ils échoueront. Nous nous rassemblerons”. De quoi nous redonner espoir.
{"type":"Banniere-Basse"}