On a lu pour vous cet article des Terriennes de TV5 Monde sur la grève féministe en Espagne et on vous le conseille fortement.
“Les grands médias délaissés par leurs voix féminines, les transports ferroviaires mis au ralenti, les commerces et bureaux vidés: pari gagné pour la commission 8-M, fédération d’associations féministes, soutenues par les syndicats CCOO et UGT, qui a appelé les femmes à ‘arrêter le monde‘ pendant cette journée du 8 mars. Résultat? Une mobilisation en force avec 5,3 millions de personnes dans les rues de 130 villes du pays, comme à Madrid, Barcelone, Valence, Séville ou encore Bilbao.
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Leurs revendications? Les Espagnoles ont particulièrement lutté pour l’égalité salariale –elles restent 14,9% moins payées que les hommes selon Eurostat–, dénoncé le harcèlement et les violences faites aux femmes… De nombreuses inégalités persistent dans le pays, tant dans le domaine public que la sphère privée, malgré de réelles avancées en 20 ans. ‘Il reste beaucoup à faire: Les femmes ont les retraites les plus faibles, les emplois les plus précaires, elles réalisent encore l’essentiel des travaux domestiques, sont trop souvent questionnées quand elles posent plainte pour viol, et près de 1000 [d’entre elles] ont été assassinées en quatorze ans‘, indique la commission 8-M dans son manifeste (en anglais).”
Dans cet article, la journaliste Marion Chastain revient sur la mobilisation féministe massive du 8 mars, en Espagne. Soutenue par 82% de la population, cette grève, quasiment passée sous silence en France, a paralysé le pays pendant 24 heures. Mercedes Álvarez, docteure en études de genre et diversité et enseignante en études hispaniques à la Sorbonne, interrogée à ce sujet, y voit une nouvelle “prise de conscience” des Espagnol·e·s, déjà très engagé·e·s en matière de droits des femmes.
À lire le plus vite possible sur le site de TV5 Monde.