Le nouveau propriétaire de la Formule 1, Liberty Media, a annoncé mercredi 31 janvier la fin de la “coutume” qui consiste à présenter des femmes à la plastique avantageuse sur les grilles de départ des courses.
“Nous avons tout au long de la saison 2017 observé un certain nombre de domaines dans lesquels nous pouvions faire évoluer la discipline. Employer des grid girls a toujours été un élément de base de la F1, mais nous estimons que cette coutume ne fait pas écho à nos valeurs. Nous ne pensons pas que cette pratique soit appropriée ou pertinente pour la F1 et ses fans, anciens comme nouveaux à travers le monde.” Voici ce que le nouveau propriétaire de la Formule 1, Liberty Media, a tenu à faire savoir dans un communiqué publié mercredi 31 janvier.
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Les jeunes femmes choisies pour leur plastique, chargées de défiler et d’indiquer l’emplacement des voitures sur la grille de départ des courses devraient donc être absentes du bitume à partir du Grand Prix d’automobile d’Australie, fin mars 2018. A la place de cette “tradition” sexiste, Le Monde explique qu’il sera désormais possible pour “chaque pays hôte de mettre en valeur sa culture, sa gastronomie et ses atouts touristiques”.
La fin de la présence de ces femmes-objets souvent sexualisées, réduitesà jouer les potiches à côté des pilotes, et parfois victimes de blagues bien sexistes, comme en 2015 quand Lewis Hamilton s’amuse à asperger le visage d’une grid girl de champagne, est une très bonne nouvelle. Mais comme l’illustre la planche du dessinateur Martin Vidberg, il serait judicieux de faire bouger une autre “coutume” de la F1: n’avoir que des pilotes masculins.
Il n’y aura plus de Grid girls sur les grilles de Formule 1
À lire sur le blog : https://t.co/TKaQJzQrfO pic.twitter.com/lwisXKzw4h— Martin Vidberg (@Vidberg) 1 février 2018
Margot Cherrid
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