On a lu cet entretien avec Kaya Scodelario dans the Guardian, et on vous le conseille.
“Depuis qu’elle a quitté le plateau de Skins, en 2009, Kaya Scodelario a jouée dans plusieurs films […]. Elle a joué Catherine Earnshaw dans la version 2011 des Hauts de Hurlevents, une interprétation audacieuse, passionnée de la romance adolescente d’Emily Brontë. Elle y était dirigée par une Andrea Arnold post Fish Tank, pré American Honey: “Elle me disait: ‘Si tu viens sur le plateau et que tu as tes règles, et que tu es énervée, il n’y aucun souci; ton personnage aura ses règles et sera énervée.’ Avoir un réalisateur capable de dire ça ouvertement face à toute l’équipe? C’était énorme! C’est ça le genre de dynamique qu’une femme peut amener sur un tournage.” […] [Sur le plateau de Pirate des Caraïbes], elle était la seule femme, alors âgée de 23 ans quand le reste des acteurs étaient tous des hommes, dans la quarantaine, la cinquantaine voire la soixantaine. Dans une spectaculaire version de cape et d’épée, elle y a fait l’expérience du double-standard de genre cher à Hollywood. Est ce que cela ne l’embête pas? “Si. C’est comme s’il y avait une date de péremption pour nous, et c’est tellement n’importe quoi.’”
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Rappelez-vous, Effy, sa force et son charme invraisemblable, dans Skins. Son interprète, Kaya Scodelario, a grandi -comme nous-, et est visible ces jours-ci dans l’énorme production hollywoodienne qu’est le cinquième épisode de Pirates des Caraïbes. Un moyen pour elle d’amasser l’argent qui lui permettra de produire ses propres films indépendants. Car voilà son but: “Je veux produire des films, et je veux travailler avec des équipes féminines”. Comme un écho aux discours entendus à Cannes pour la promotion d’un cinéma plus représentatif de la vraie vie.
A lire le plus vite possible en version originale sur le site du Guardian
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