On a lu pour vous le témoignage de cette femme atteinte d’endométriose et victime de sexisme médical et on vous le conseille fortement.
“Il aura fallu près de quinze ans, et surtout un acharnement de ma part, pour enfin savoir ce que j’avais, et poser le diagnostic. En effet, peu de gynécologues connaissent l’endométriose, alors que c’est une maladie qui touche 10 % de leurs patientes. Face à l’augmentation des douleurs, et leurs conséquences sur ma vie personnelle et professionnelle, j’ai répété aux médecins que non, ce n’était pas possible que mes douleurs soient normales. Finalement, un radiologue spécialisé en endométriose a vu une première lésion sur une IRM, laquelle a permis de diagnostiquer la maladie, même s’il a ensuite fallu deux centres d’endométriose pour avoir un diagnostic complet. […]
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Je vais donc beaucoup mieux physiquement, mais cela reste une maladie chronique sans remède, avec uniquement des soins palliatifs, alors parfois elle se rappelle à mon bon souvenir. Moralement, j’ai su surmonter toutes les horreurs que les médecins m’ont dites, mais quel parcours! Une fois, un gynécologue m’a soutenu que ma rupture de kyste ovarien (un kyste contenant du sang, conséquence de l’endométriose) était une fausse couche occultée, qui était elle-même le fruit d’une agression sexuelle que j’avais oubliée. Tout était bon pour nier le problème…”
Elle espère que son témoignage sur Konbini fera avancer les choses. Marie-Rose souffre d’endométriose depuis l’apparition de ses règles, à l’âge de 11 ans. Mais il lui a fallu attendre 15 ans avant qu’un diagnostic soit posé. En plus de souffrir d’une maladie encore méconnue et taboue, elle a également fait face au sexisme médical: soupçons injustifiés de grossesse, déni de la douleur vécue, etc. Aujourd’hui, Marie-Rose a enfin surmonté tous les obstacles et trouvé le traitement qui lui convient.
À lire le plus vite possible sur Konbini.
{"type":"Banniere-Basse"}