C’est bientôt l’été, Hortense Pontabry et Valériane Voirin ont pensé à vous: elles ont lancé Miasun, une start-up qui crée de jolies tentes de plage faciles à transporter, pour s’abriter du soleil sans s’encombrer.
L’été arrive, la plage, le sable… Le soleil qui tape trop fort? Miasun a pensé à vous: ses deux fondatrices, Hortense Pontabry et Valériane Voirin, ont mis au point une tente de plage, aussi pratique mais bien plus jolie qu’un parasol, pour vous mettre à l’ombre.
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Tout est parti d’une amitié qui se tisse depuis le lycée, faite de voyages communs et notamment d’un périple en Australie. “Sur les plages australiennes, on a réalisé que les gens étaient bien plus protégés du soleil qu’en France”, explique Valériane Voirin, diplômée en marketing et business. Avec Hortense Pontabry, architecte d’intérieur, elles trouvent intéressante l’idée d’offrir de l’ombre au bord de l’eau. Depuis Barcelone, où cette dernière étudie, elle commence donc à dessiner des prototypes d’un parasol d’un genre nouveau: une tente constituée d’un carré de tissu tendu sur une structure légère.
De retour en France, les deux jeunes femmes intègrent l’incubateur Initiative. Petit à petit, elles y confrontent leurs idées avec celles d’autres entrepreneurs, trouvent leurs fournisseurs dans la région lyonnaise, puis reviennent s’installer dans leur ville d’origine, Annecy. C’est de là qu’elles gèrent l’assemblage des produits, et toute la communication, centrée autour d’une communauté dont elles prennent soin. Un mois après le lancement de leurs premiers produits, on leur a posé quelques questions.
C’est quoi Miasun?
Valériane Voirin: Un produit et un concept unique, utile et tendance, fabriqué en France, pour se protéger du soleil avec élégance. On aime bien dire que notre produit, c’est une petite pochette en format plié, une grande zone d’ombre une fois déplié.
Le jour où vous vous êtes lancées?
V.V.: On discutait de l’idée à distance depuis un certain temps. Et puis, on a fini par se rejoindre à Bali, en septembre dernier, pour tester le produit. Le jour où on s’est retrouvées, on s’est dit: “C’est super canon, il faut vraiment le faire!” Du coup, dès le deuxième jour de nos vacances, on a fait un énorme travail de sourcing, on est restées bosser toute la journée au lieu de profiter de la plage.
Hortense Pontabry: Oui, on s’est tout de suite dit: “Il y a un vrai marché à créer, à nous de jouer, il faut qu’on fonce.” Du côté des parasols, pour le moment, il n’y a rien d’esthétique ou de pratique. Et nous, on propose une jolie façon de se faire de l’ombre.
Le conseil que vous donneriez à quelqu’un qui veut lancer sa boîte?
H.P.: Il faut savoir écouter les signaux, son intuition, mais aussi les feux verts des gens avec lesquels on discute du projet.
V.V.: Il faut savoir bien s’entourer, mais il n’y a personne d’autre que soi-même pour tout réaliser et comprendre ce qu’il y a à faire. Donc il faut tout donner, foncer pour réaliser son idée. Cela implique aussi d’aller chercher des conseils, faire en sorte d’être épaulé par ceux qui ont l’expérience. Et il faut surtout être super généreux: on demande beaucoup à des chefs d’entreprise, à des associations, à des médias au moment où on se lance. Mais derrière, on donne aussi beaucoup, et à tous les niveaux, qu’on s’adresse aux fournisseurs ou aux clients.
Vous vous voyez où dans 3 ans?
V.V.: Sur une île déserte sous une tente Miasun!
H.P.: On espère s’être développées, avoir des gammes différentes, des partenariats avec des marques de maillots de bain, des hôtels, des artistes… On espère aussi avoir développé notre gamme de produits, et notre activité à l’international parce que l’été en France, ce n’est que jusqu’au mois d’aout. Or on a besoin de vivre toute l’année! (Rires.)
Propos recueillis par Mathilde Saliou
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