Comme toujours lors des grands raouts musicaux télévisés aux US, Beyoncé a marqué la soirée des Grammy Awards 2017, qui se déroulait hier soir à Los Angeles.
Après une introduction sur la maternité, Beyoncé, qui n’en finit plus de mettre en scène sa grossesse, s’est lancée dans une interprétation spectaculaire du morceau Love Drought, issu de son dernier album Lemonade. Si certains ont cru voir, dans ses costumes grandiloquents et ses poses divines, des références aux Illuminati ou à la sorcellerie, la blogueuse Fatou N’Diaye, alias Black Beauty Bag, se charge de remettre les pendules à l’heure dans un post sur son compte Instagram: “Son clip et ses photos font référence aux œuvres et dessins représentant Oshun, une divinité de l’amour et de la fertilité, croyance du peuple Yoruba du sud ouest du Nigeria (…) Oshun est très importante pour les femmes dans la culture du peuple yoruba du Nigeria. Ceux qui veulent des enfants et qui peuvent souffrir d’infertilité invoquent Oshun.”
Après quelques explications supplémentaires sur le peuple igbo et l’esclavage, Fatou N’Diaye conclut son post par un rappel à l’ordre aussi ferme que nécessaire: “Cessons avec ces histoires de sorcellerie, démoniaque ou illuminati. C’est réducteur pour notre patrimoine culturel, nos croyances et divinités africaines qui existaient depuis des siècles. Le savoir est une arme redoutable surtout à l’époque où nous vivons, et avec tous les outils à notre disposition nous avons zéro excuse sinon c’est de la paresse intellectuelle de notre part.” Voilà, c’est dit.