L’hymne de notre génération?
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Je dirais Dans ma rue de Doc Gynéco, ou Bills, Bills, Bills, de Destiny’s Child.
Le film emblématique de notre génération?
Il y en a plusieurs aussi mais pour moi Dirty Dancing, Top Gun, Grease ou Les Gremlins en font partie.
Le vêtement emblématique de notre génération?
Je pense au bombers, au sweat à capuche ou au tee-shirt, qui sont toutes des pièces à la fois fortes et street.
Qu’est ce que notre génération a inventé de plus drôle?
Chatroulette et les vidéos débiles sur YouTube.
3 clichés qui reviennent souvent à propos de notre génération?
La culture selfie, c’est-à-dire le fait qu’on se prenne en photo en permanence et qu’on étale notre vie sur les réseaux sociaux, l’idée que l’on a toujours le smartphone collé à l’oreille et qu’on ne se regarde plus et enfin, le fait qu’on consomme de la téléréalité et des émissions débiles.
La chance de notre génération?
C’est l’autopromotion accessible grâce aux réseaux sociaux. Quand on fait un métier artistique, même si on est très jeune, on peut tout de suite montrer ce qu’on fait. Ça permet de fédérer des gens autour de son travail beaucoup plus vite qu’avant.
La malédiction de notre génération?
Elle est liée à la chance, c’est un peu le double effet Kiss Cool: aujourd’hui, on prend plus de plaisir à poster une photo qu’à profiter du moment présent. Et puis, avec les réseaux sociaux, les enfants deviennent trop vite adultes: on ne prend plus le temps de grandir gentiment.
Le genre pour notre génération, ça veut dire quoi?
Plus grand-chose. Aujourd’hui, tous les genres se mélangent, en particulier dans le vêtement.
Quels défis notre génération doit-elle relever?
Après être passée par l’hypermodernité, elle doit opérer un retour à la nature et aux vraies valeurs, et laisser un peu de côté sa superficialité.
Et ceux qu’elle a déjà relevés?
Elle a acquis une certaine liberté. On peut exprimer tout ce qui nous passe par la tête. Cette liberté d’expression totale, c’est en partie ce qui définit notre génération aujourd’hui. Il n’y a aucun tabou, aucune censure.
Les moments où tu sens en phase avec notre génération?
Avec ma marque, je participe à notre génération, je lui apporte quelque chose. Quand je crée, c’est le moment où je me sens active au sein de notre génération.
Les moments où tu sens en décalage?
Quand certaines applications sortent et que je n’y comprends rien, je me sens larguée. Comme avec Snapchat par exemple!
Propos recueillis par Faustine Kopiejwski
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