Quatre chansons qui donnent envie de connaitre la suite.
Paris, la nuit : on discerne dans les ténèbres les spectres de Noir Désir ou Bashung, puis on apprend à aimer les histoires d’un trio où les guitares claquent, le chant et ses mots choisis surgissent, lyriques mais pas boursouflés (en souvenir du slam où Pierre Guénard fit ses gammes), et les claviers se transforment en tapis volant. Dans ce confluent rare où croisent rock et chanson d’ici à texte, le premier effort en quatre chansons (c’est peu, on espère la suite) permet au trio de certifier sa capacité en une poétique du binaire.
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On chante le désenchantement, mais aussi la volonté farouche de poursuivre l’avancée, sur des rythmes en galopades résolues, le tout dans une drôle de gueule d’atmosphère. L’aveu d’une écriture innée agit comme la bouffée d’oxygène qu’attendaient tous ceux qui conservent une affection inébranlable à la scène de Manchester, Ian Curtis, la new-wave d’outre-Channel, et pour de jeunes groupes en capacité de bousculer le quotidien. Une musique tendue, innervée, et aussi belle qu’une balle.
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