A la veille du lancement d’un Grenelle consacré aux violences conjugales qui durera jusqu’au 24 novembre, le collectif féministe #NousToutes, créé en 2018, s’est rassemblé dimanche 1er septembre sur le parvis du Trocadéro. Alors qu’une centième femme a été retrouvée morte sous les coups de son conjoint ce week-end à Cagnes-sur-Mer, les militantes ont brandi 100 pancartes avec les prénoms de toutes les femmes assassinées dans ces conditions depuis le début de l’année.
Un rassemblement destiné à faire entendre leur message: obtenir davantage de soutien financier du gouvernement, qui promet de débloquer un million d’euros lorsqu’il en faudrait dix fois plus selon elles; le slogan du jour était “Un milliard, pas un million.” Depuis quelques semaines, les associations féministes dénoncent une initiative gouvernementale plus médiatique qu’effective, et attendent avec scepticisme les annonces qui seront faites lors de ce premier Grenelle des Violences Conjugales emmené par la secrétaire d’Etat à l’égalité femmes-hommes Marlène Schiappa. Premiers éléments de réponse à partir de demain.