À l’occasion de L’Ethnologie va vous surprendre!, un passionnant week-end organisé par le Musée du Quai Branly – Jacques Chirac les 23 et 24 mars, des femmes de terrain aux parcours exceptionnels viendront raconter leurs aventures et rencontrer le public. On vous présente trois d’entre elles.
Elles sont très souvent au bout du monde mais passeront par Paris les samedi 23 et dimanche 24 mars. À l’occasion du week-end L’Ethnologie va vous surprendre!, consacré cette année aux femmes de terrain, le musée du quai Branly – Jacques Chirac accueille ces aventurières aux parcours exceptionnels le temps d’une escale dans la capitale. Au cours de ces deux journées entièrement gratuites seront proposées des conférences, des projections et des rencontres, des visites inédites pour mettre en lumière cette discipline passionnante et en constante évolution. De Marie Tabarly, qui parcourt le monde à cheval ou en bateau, à la pionnière Osa Johnson, qui fut l’une des premières femmes à documenter l’Afrique, en passant par Nadja Makhlouf, dont le travail rend hommage aux combattantes algériennes, toutes nous livrent leur regard sur le monde à travers leurs histoires fascinantes. Présentations.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Marie Tabarly
instagram.com/©mawies_bar
Qui est-ce? Bretonne et âgée de 34 ans, Marie Tabarly sait aussi bien murmurer à l’oreille des chevaux -elle est comportementaliste équine-, que tenir la barre d’un ketch de 22 mètres. Du sang de marin coule dans ses veines, elle dont le père, Eric Tabarly, a disparu en mer il y a 20 ans.
Ses aventures: Après avoir parcouru le globe à cheval de 2014 à 2015, Marie Tabarly s’est embarquée l’année dernière dans un projet un peu fou, qu’elle a baptisé Elemen’Terre. Au cours de ce tour du monde à la voile qui doit durer quatre ans, la jeune femme invite des personnalités de tous horizons à bord du Pen-Duick VI, le voilier avec lequel son père a gagné la Transat anglaise de 1976. Sportif·ve·s, musicien·ne·s, hommes et femmes politiques, chef·fe·s, sont ainsi convié·e·s à rejoindre l’équipage entre deux escales, afin de réfléchir avec cette navigatrice engagée “aux grands défis de l’humanité”.
Où et quand la rencontrer? Lors de sa conférence qui aura lieu dans le Théâtre Claude Lévi-Strauss, le samedi 23 mars à 11h30. Elle y parlera éthologie pendant une heure, avant de répondre aux questions du public.
Nadja Makhlouf
DR
Qui est-ce? Cette photographe et documentariste franco-algérienne de 35 ans travaille sur ses racines dans une démarche résolument féministe, en partant à la rencontre des femmes qui ont fait et font encore l’histoire de son pays de cœur.
Ses aventures: Dans le cadre d’Algérie, Algériennes, une trilogie sur la condition des femmes en Algérie qu’elle a débutée au début de la décennie, Nadja Makhlouf a parcouru les montagnes de Kabylie, tout autant que la capitale du pays. Avec De l’invisible au visible: Moudjahidate, femmes combattantes, second volet de ce projet pour lequel nous l’avions rencontrée en 2014, la photographe rend hommage aux femmes qui ont œuvré sur le terrain pour l’indépendance de l’Algérie.
Où et quand la rencontrer? Le samedi 23 mars à 17h dans la salle de cinéma du musée du quai Branly – Jacques Chirac. Nadja Makhlouf y présentera son travail sous forme d’une mini-conférence interactive et visuelle de 15 minutes, avant de répondre aux questions du public.
Osa Johnson
DR
Qui est-ce? Pionnière du cinéma et de la photographie documentaire aux côtés de son époux Martin Johnson, l’aventurière américaine Osa Johnson est née en 1894 au Kansas. Après avoir survécu à un crash d’avion en 1937, dans lequel son mari a trouvé la mort, Osa Johnson est décédée d’une crise cardiaque à New York en 1953.
Ses aventures: Aux côtés de Martin, Osa Johnson a parcouru le Vanuatu, les Îles Salomon, le Kenya ou l’ancien Congo belge. C’est au cours de ce dernier voyage que le couple a réalisé Congorilla, sorti en 1932 et connu pour être le premier film de l’histoire dont le son a été enregistré en Afrique. Aussi glamour que badass, Osa Johnson savait tenir une caméra, tirer au fusil et piloter un avion. À bord de l’Osa’s Ark, un S-38 zébré, elle fut la première à capturer des images aériennes des monts Kenya et Kilimandjaro.
Où et quand la rencontrer? Virtuellement, le dimanche 24 mars à 14h30 dans la salle de cinéma, où Caroline Damiens, maîtresse de conférences en études cinématographiques à l’université Paris Nanterre, lui consacrera une mini-conférence interactive de 15 minutes, avant de répondre aux questions du public.
Clothilde Dupin
{"type":"Banniere-Basse"}