On a lu pour vous cet article sur la charge sexuelle publié sur le site de Slate et on vous le conseille fortement.
“Vous vous préparez avec soin pour échauffer votre conjoint. C’est vous qui prenez rendez-vous en cas de maladie sexuellement transmissible. Vous vous inquiétez du plaisir de votre partenaire plus que du vôtre. Félicitations, vous êtes une femme en couple hétérosexuel.
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Les concepts de charge mentale et de charge émotionnelle (‘emotional labor’ en anglais), popularisés en France par la bédéaste Emma depuis 2017 ont éveillé les consciences face à l’inégale répartition de la logistique et du travail domestique dans les foyers mais, aussi, au souci plus intangible de l’autre et de ses émotions. Une division sexuelle du travail qui hiérarchise d’un côté les activités masculines valorisantes et agréables tout en reléguant aux femmes, de l’autre, la majorité des tâches ingrates, peu considérées et invisibles. Des concepts qui concernent aussi notre intimité: aux uns l’insouciance, aux autres les emmerdes?”
Dans cet article publié sur le site de Slate, la journaliste Clémentine Gallot (Ndlr: collaboratrice de Cheek Magazine) analyse la charge sexuelle qui pèse sur les femmes dans les couples hétérosexuels: susciter le désir, s’occuper de la contraception ou encore s’assurer de la jouissance de l’autre sont autant de tâches qui reviennent systématiquement au sexe féminin.
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