Splendide nouvel album d’un groupe anglais au long cours gravitant entre shoegaze, space rock, dream-pop et noise.
Centrés autour du chanteur et guitariste Stephen Lawrie, The Telescopes se dressent dans le ciel musical anglais depuis la fin des années 1980. Sans relief particulier, leur période d’activité initiale a vu la parution de deux albums estimables mais mineurs, Taste (1989) et The Telescopes (1992), qui distillent un rock brumeux, parfois secoué de violents spasmes, sous forte influence du Velvet Underground.
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Dissous en 1994, le groupe s’est reformé au début des années 2000, explorant d’abord une voie plus électronique et atmosphérique sur Third Wave (2002) et #4 (2005), puis se redirigeant vers une musique très électrique, voire bruitiste, toutes guitares en avant.
Sur la lancée de cette seconde jeunesse, plus impétueuse et fructueuse que la première, The Telescopes poursuivent leur inlassable quête du Graal sonique avec Songs of Love and Revolution.
Se branchant sous haute tension dès This Is Not a Dream, parfaite ballade orageuse, ce douzième LP délivre huit chansons incandescentes aux puissantes vapeurs opiacées, dans lesquelles se mêlent splendidement voix murmurante, guitares bourdonnantes ou rugissantes et rythmiques lancinantes. Court instrumental frémissant, Haul Away the Anchor achève en douceur un trip de toute première classe.
Songs of Love and Revolution Tapete Records/Bigwax
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