Rivée à une bande d’accros à un jeu en ligne, Dead Pixels déborde d’énergie comique et se joue des frontières qui séparent réel et virtuel.
Meg, Nicky et Usman passent le plus clair de leur temps connecté·es au jeu en ligne Kingdom Scrolls. L’équilibre du groupe est menacé lorsque Meg propose à Russel, son nouveau collègue de bureau pour lequel elle a un faible, de rejoindre l’aventure.
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Créée par Jon Brown, qui a aiguisé sa plume de Misfits à Succession en passant par Veep, la mini-série Dead Pixels s’intègre à une programmation spéciale comédies anglaises concoctée par Canal+. Trônant au sommet de la pop culture depuis au moins deux décennies, la figure du geek y est approchée sous un angle trivial et décalé, celui d’un quotidien arrimé aux pulsations vidéoludiques.
Moins à son aise lorsqu’il s’agit de travailler un comique de dialogue aux ressorts un peu poussifs, la série séduit par l’aisance avec laquelle elle navigue entre réel et virtuel, armant une situation dans la cuisine d’une colocation pour la déployer sur des plaines numériques ou faisant déborder les enjeux épiques de la quête dans les relations sociales des joueurs. L’événement le plus prosaïque (livreur à domicile, réunion de famille…) apparaissant comme décalé, c’est l’univers du jeu qui fait office de norme, troublant le réel de ses architectures de pixels.
Dead Pixels sur Canal+
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