“Peut-on cuisiner des animaux morts ?” Une question qui en appelle bien d’autres souvent très bien très traitées dans ce podcast pluriel qui interroge notre consommation de viande.
C’est à la fois croquant, fondant, gras. Bref, ça fait saliver. Quoi qu’on en dise, la viande, ça a (souvent) bon goût. Du moins si l’on évite de penser à tout ce qu’il s’est passé avant que cela n’arrive dans notre assiette et que l’on n’a jamais regardé les vidéos de l’association de défense des animaux L214.
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Une question reste toutefois en suspens : peut-on vraiment, en 2021, se passer d’écouter les antispécistes et vegan tout en dégustant notre merguez ? D’où nous vient cet amour pour la chair animale ? Et pourquoi est-elle encore omniprésente ? Ce sont les questions que soulève Delphine Saltel dans le podcast Peut-on cuisiner des animaux morts ? sur Arte Radio.
“Tout ce qui a un anus, je ne le mange pas”
“On s’accroche à la viande comme si elle nous définissait”, souligne-t-elle. Pour comprendre ce qui se joue dans nos assiettes, elle part à la rencontre de spécialistes, philosophes, historien·nes, nutrionnistes et autres expert·es. On apprend d’ailleurs qu’à l’origine, “viande” vient du mot latin vivanda, qui signifie “sert à vivre”.
Elle tend aussi son micro à quelques témoignages aussi éloquents que déconcertants. Comme ce père qui a offert à Noël un jambon de 6 kilos à son fils végétarien et qui s’est vu aussitôt rétorquer : “Tout ce qui a un anus, je ne le mange pas.”
Vivons heureux avant la fin du monde – Peut-on cuisiner des animaux morts ? de Delphine Saltel sur Arte Radio
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