Pagnol s’inspire d’un texte de Giono et le tire vers ses propres obsessions : l’inlassable mélodrame de la fille déchue qui va trouver sa rédemption et des déclassés qui vont laborieusement se faire une place. Surtout, ce grand paysagiste transcende les relents archaïsants de cette célébration de la terre pour inscrire ses personnages dans un […]
Pagnol s’inspire d’un texte de Giono et le tire vers ses propres obsessions : l’inlassable mélodrame de la fille déchue qui va trouver sa rédemption et des déclassés qui vont laborieusement se faire une place. Surtout, ce grand paysagiste transcende les relents archaïsants de cette célébration de la terre pour inscrire ses personnages dans un territoire, avec des accents fordiens rarissimes dans le cinéma français ; une tendance qui culminera dans Manon des sources. Et la composition naïvement libidineuse de Fernandel demeure un contre-emploi mémorable de ce sex-symbol cher à Georges Bataille.
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