Selon les informations de Mediapart, qui avait déjà révélé le témoignage de l’actrice mettant en cause Christophe Ruggia, le réalisateur a été placé en garde à vue mardi 14 janvier au matin dans le cadre de l’enquête judiciaire ouverte par le parquet de Paris pour « agressions sexuelles sur mineure de 15 ans » et « harcèlement sexuel ».
L’info vient encore une fois de Mediapart, qui avait déjà révélé en novembre dernier le témoignage d’Adèle Haenel dans ses colonnes : le réalisateur Christophe Ruggia, que l’actrice accuse d’ »attouchements » et de « harcèlement sexuel » alors qu’elle avait entre 12 et 15 ans et lui entre 36 et 39 ans, a été arrêté par les enquêteurs de l’Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP), et placé en garde à vue ce mardi 14 janvier, au matin.
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Cette interpellation intervient dans le cadre de l’enquête judiciaire préliminaire ouverte le 6 novembre à l’initiative du parquet de Paris pour « agressions sexuelles sur mineure de 15 ans par personne ayant autorité » et « harcèlement sexuel ». Adèle Haenel, qui, à la base, ne souhaitait pas porter cette affaire devant la justice, estimant – à raison au regard des chiffres – que l’institution “condamne si peu les agresseurs”, avait finalement porté plainte contre Christophe Ruggia le 26 novembre. Le réalisateur, radié de la Société des Réalisateurs de Films, nie les accusations portées à son encontre, reconnaissant seulement dans un droit de réponse une forme d’“emprise” sur la comédienne quand elle était mineure.
“Maintenant que la justice a ouvert une enquête, je ne me dérobe pas, et je souhaite faire tout ce qui est en mon pouvoir pour aller au bout du processus judiciaire. Ce que j’attends maintenant, à titre personnel, de la part de la justice, c’est un accompagnement et une réparation”, avait affirmé de son côté Adèle Haenel dans Mediapart, en novembre.
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