Il fait moche, n’est-ce pas ? On ne va pas se laisser abattre, et profiter de cette très belle rentrée pour découvrir les cinq albums qui vont animer ce week-end. On saute sur le psyché dansant d’Ephemerals, pour rebondir sur les beautés de Field Music, puis se propulser sur la pop de Georgia, se recueillir avec le regretté Népal, et enfin, se prélasser avec Alexandra Savior. Bon week-end à tous.
Ephemerals « The Third Eye » (Jalapeno Music / Bigwax)
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Inspirée par la liberté d’Alice Coltrane ou de l’Art Ensemble of Chicago, le funk psyché et d’autres genres à la marge, cette formation s’appuie sur un mélange d’instruments organiques et de renfort électronique pour conjuguer, au présent, sa riche vision artistique.
Par Vincent Brunner
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Field Music « Making A New World » (Memphis Industries / PIAS)
Comme toujours chez Field Music, les chansons aiment à suivre les détours imposés par leur incroyable inventivité mélodique. C’est d’ailleurs dans cet exercice d’équilibre instable qu’elles sont le plus impressionnantes.
Par Arnaud Ducome
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Georgia « Seeking Thrills » (Domino / A + LSO / Sony Music)
Cette enfant de la balle, fille de Neil Barnes du groupe electro Leftfield, avait une idée très nette du but qu’elle voulait atteindre, contrairement au processus de création qui a accompagné son premier album. “La dernière fois, je voulais simplement exprimer qui j’étais en musique, sans aucune discipline particulière. Pour Seeking Thrills, j’ai essayé d’améliorer la composition de mes chansons. Pour ce faire, je me suis mise à écouter de grands classiques du songwriting : Joni Mitchell, Neil Young, Prince, Madonna…”
Par Noémie Lecoq
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Népal « Adios Bahamas » (Triple 4 Gear)
Népal, jeune rappeur prodige, nous a subitement quittés en novembre dernier, laissant derrière lui, en plus de fans et d’admirateurs anéantis, le collectif de la 75ème Session, qui avait permis a tant de grands rappeurs actuels de se faire un nom (Georgio, Lomepal, M Le Maudit, etc.) La scène rap française perd un pilier si jeune et pourtant si influent, qui s’apprêtait à sortir son premier album Adios Bahamas. Ses proches décident de respecter l’envie de partager son œuvre à son public, en sortant cet album posthume.
La chronique intégrale sera disponible dans notre prochain numéro, à paraître le 22 janvier.
Alexandra Savior « The Archer » (30th Century Records / Proper)
Des ressentis chaotiques contrastant avec la douceur des mélodies et le baroque des arrangements, mais en adéquation avec son état d’esprit : “Je veux être considérée comme égale à mes pairs masculins. Ça a été un processus long et difficile d’apprendre à faire confiance à mon instinct et à ne pas me laisser manipuler. Avec The Archer, j’ai appris à défendre ma position sur le plan artistique.” Et ça s’entend.
Par Sophie Rosemont
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