Un casting de luxe chez Wes Anderson, la promesse d’un James Bond rajeuni, la rencontre entre Tilda Swinton et Jeanne Balibar…
Bergman Island de Mia Hansen-Løve
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Premier film en anglais de la talentueuse réalisatrice française Mia Hansen-Løve, Bergman Island posera comme son titre l’indique ses valises sur l’île de Fårö, où vécut le cinéaste et metteur en scène suédois jusqu’à sa mort. Un couple de cinéastes américains s’y rend pour écrire chacun son nouveau film. Au cœur de l’été suédois, on imagine les deux amoureux se perdre dans les paysages de l’île, où planent encore les fantômes du maître. Mia Wasikowska, Anders Danielsen Lie, Vicky Krieps et Tim Roth en sont les acteurs et actrices.
En salle courant 2020
The French Dispatch de Wes Anderson
Le casting du nouveau film de Wes Anderson ressemble aux listes des nominations pour les Oscars et pour les César réunies : Timothée Chalamet, Frances McDormand, Vincent Macaigne, Tilda Swinton, Mathieu Amalric, Adrien Brody, Cécile de France, Benicio Del Toro, Damien Bonnard, Bill Murray, Félix Moati, Owen Wilson, Léa Seydoux, Willem Dafoe, Guillaume Gallienne, Saoirse Ronan, Kate Winslet, Denis Ménochet, Christopher Waltz et Elisabeth Moss. Tourné à Angoulême, le film racontera le quotidien de journalistes américains stationnés dans une ville française fantasmée par Wes Anderson.
En salle courant 2020
La Pièce rapportée d’Antonin Peretjatko
Troisième long métrage d’Antonin Peretjatko après La Fille du 14 Juillet et La Loi de la jungle, ce film est l’adaptation d’une nouvelle de la dramaturge Noëlle Renaude (“Il faut un héritier”). Comédie loufoque et foutraque, il raconte l’histoire de Paul Château Têtard (Philippe Katerine), un vieux garçon qui se marie avec une jeune guichetière du métro (Anaïs Demoustier), contre l’avis de sa mère, surnommée la Reine Mère (Josiane Balasko), qui exige un petit-enfant dans les plus brefs délais.
En salle courant 2020
Mourir peut attendre de Cary Joji Fukunaga
Que peut-on encore attendre d’un James Bond après vingt-quatre films et près de soixante ans de bons et loyaux services ? Premier épisode à éclore après MeToo, l’un des enjeux majeurs de Mourir peut attendre sera assurément la question du féminisme. Jusqu’ici promoteur d’une mythologie sexiste marquée par une objetisation de la femme, la saga devrait connaître un rajeunissement revigorant avec la participation à l’écriture du script de Phoebe Waller-Bridge, géniale créatrice de Fleabag. On sait déjà que le film met un terme au consumérisme amoureux frénétique de son héros masculin en faisant revenir pour la première fois un personnage féminin dans un second film (Madeleine Swann donc, incarnée par Léa Seydoux). On sait aussi que ce sera le dernier tour de piste de Daniel Craig en Bond. Mourir peut attendre pourrait se révéler comme cet important opus transitoire semant ses graines avant le grand bouleversement : incarner la franchise par une femme.
En salle le 8 avril
Mandibules de Quentin Dupieux
Après Le Daim, Quentin Dupieux vient de terminer le tournage de Mandibules, l’histoire de deux amis simples d’esprit (interprétés par Grégoire Ludig et David Marsais, du Palmashow). Le jour où ils découvrent dans leur coffre de voiture une mouche géante, ils la dressent pour gagner de l’argent. L’action se déroule dans le sud de la France. Aux côtés des deux rigolos, Coralie Russier, Adèle Exarchopoulos, Bruno Lochet et India Hair complètent en partie le casting, ainsi que Roméo Elvis et Gaspard Augé (du groupe Justice). Quentin Dupieux a déclaré sur son compte Instagram : “C’est en boîte et c’est grand.”
En salle courant 2020
Tre piani (Nostra strada) de Nanni Moretti
Surprise : le grand Nanni Moretti adapte un roman, Trois Etages (paru en 2018 en France), de l’écrivain israélien Eshkol Nevo. Une histoire qui se déroule, comme son nom l’indique, sur trois étages du même immeuble où vivent trois familles bourgeoises différentes, psychologiquement tourmentées. Dans la distribution, Moretti lui-même, Riccardo Scamarcio, Alba Rohrwacher et Margherita Buy, qui jouait déjà dans Le Caïman, Habemus papam et Mia madre, le précédent film de fiction du cinéaste italien.
En salle courant 2020
Par un demi-clair matin de Bruno Dumont
Léa Seydoux et Blanche Gardin chez Bruno Dumont ! Certes, le cinéaste avait déjà inclus dans son univers, généralement peuplé de comédiens novices et inconnus, quelques acteurs connus – Juliette Binoche par deux fois, Fabrice Luchini, Valeria Bruni-Tedeschi… Mais le face-à-face des deux jeunes femmes dans une comédie satirique ultra contemporaine filmée par Dumont a quelque chose de détonant. Le film se déroule dans le monde des médias et décrit les affres et la chute d’une journaliste star de la télévision entraînée dans une spirale infernale, entre l’Italie, la France et l’Allemagne. Léa Seydoux interprète cette journaliste et Blanche Gardin joue le rôle de sa dévouée assistante. Un des films pressentis pour le prochain Cannes.
En salle courant 2020
Annette de Leos Carax
Huit ans après Holy Motors, le grand retour de Leos Carax avec une comédie musicale interprétée par Adam Driver et Marion Cotillard. L’histoire se déroule à Hollywood et fait le portrait d’un couple confronté à la mort, au deuil, puis au destin exceptionnel de leur enfant étrange… On sait qu’une marionnette y tiendra un rôle essentiel et que le récit déploie des arabesques romanesques aux confins du fantastique. La partie musicale a été confiée aux mythiques Sparks. Probablement l’événement cinéphile le plus attendu de l’année.
En salle courant 2020
Tenet de Christopher Nolan
Chaque nouveau Nolan est recouvert d’une couche plus ou moins grande de mystère. Non seulement Tenet ne déroge pas à la règle, mais il cultive les zones d’ombre comme rarement dans la filmographie du cinéaste. Annoncé comme son projet le plus ambitieux, le film ne serait pas inscrit dans un genre précis et voyagerait entre sept pays. Aucun semblant d’histoire à l’horizon pour l’instant, mais un indice contenu dans le titre qui fait référence au carré Sator, un carré énigmatique gravé d’un palindrome datant de l’Empire romain. Au casting, on retrouvera Robert Pattinson, Kenneth Branagh, Michael Caine et Clémence Poésy.
En salle le 22 juillet
Serre-moi fort de Mathieu Amalric
« Ça semble être l’histoire d’une femme qui s’en va. » L’énoncé sibyllin fait songer aux Fantômes d’Ismaël, à son récit de disparition et de retour. Pourtant, ce n’est pas Arnaud Desplechin mais son acteur Mathieu Amalric qui s’y dissimule. Pour son prochain film, adapté de la pièce Je reviens de loin de Claudine Galea, le cinéaste réunit deux révélations de l’année 2018 : la Luxembourgeoise Vicky Krieps (Phantom Thread) et le Belge Arieh Worthalter (Girl).
En salle courant 2020
Memoria d’Apichatpong Weerasethakul
Apichatpong Weerasethakul quitte son cocon (la Thaïlande) pour d’autres contrées (la Colombie et globalement l’international avec son casting superstar). Pourtant, l’empreinte du cinéaste thaïlandais est bien là. A travers l’amitié naissante entre une cultivatrice d’orchidées (Tilda Swinton) et une archéologue (Jeanne Balibar), Memoria devrait pénétrer de nouveaux songes et ausculter les nuits de plus en plus agitées de l’horticultrice.
En salle courant 2020
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